Le scénario s’appuie sur le mythe d’Orphée et l’on se plait à observer les détournements et les allusions disséminés par les auteurs.
Le val des Ombres où se rend Dyssery laisse entrevoir une infinité de possibilités, avec des personnages multiples, amusants ou non.
L’humour n’est pas absent, avec un petit démon nommé Zebl qui vient égayer un peu le quartier en faisant quelques plaisanteries salaces.
Les trois personnages principaux Dyssery, Phorée et Zebl sont bien construits, et même Phorée finit par être attendrissant.
La fin de l’album est d’ailleurs assez
cruelle, retournant ce que je pensais de Dyssery.
N’oublions pas la qualité des dessins de l’album qui vient apporter un soutien sans faille au scénario.
Dyssery est magnifique dans certains kimonos, tout en pouvant aussi être dessinée sur un mode plus humoristique.
Les couleurs sont souvent sombres, les décors sont chargés et détaillés.
Une fiancée têtue, un promis orgueilleux à souhait, et nous voilà embarqués dans un royaume des morts aussi étrange et loufoque qu'un "Beetle juice" japonisant.
Drôle et poétique à la fois. Quel plaisir de retrouver Arleston !!!