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Un roman russe fulgurant, une plongée dans l'immensité sibérienne, qui conte l'éternel affrontement entre désir de liberté et asservissement au pouvoir. Porté par une seule devise, Volia volnaïa, " Libre liberté ", une très forte quête identitaire, avec, en toile de fond, le tableau renversant de la Russie d'aujourd'hui, tiraillée entre tradition et modernité.
Guennadi Milioutine, Alexandre Ivanovitch Goussev, Stepane Kobiakov, Sachka Lepiokhine...
Dans le village de Rybatchi, tous sont chasseurs, pêcheurs, tous sont braconniers. Ils aimeraient pouvoir acheter une licence pour vendre légalement la récolte de ces mois passés au cour de la taïga... Mais la milice veille. Et pour elle, il est bien plus avantageux de maintenir ces hommes dans l'illégalité afin de les racketter.
Jusqu'à ce que Kobiakov décide de ne pas céder les 20 %. Et ce qui n'était qu'une rébellion inoffensive devient un fait politique lorsqu'un groupe d'officiers de l'OMON, redoutée unité spéciale anti-émeute de la police russe, débarque dans le bourg pour rétablir l'ordre.
Que faire ? Se soumettre ou partir dans la taïga, se refaire une vie ? C'est le choix qui fait voler en éclat le statu quo ancestral, l'équilibre du bourg et de chacun, parce qu'il est avant tout question de liberté...
Trappeurs, façon vodka
En Sibérie, les forces de l'ordre et les braconniers cohabitent selon un équilibre fragile, fait de petite corruption et de tolérance tacite. Jusqu'au jour où un flic trop zelé vient mettre son nez où il ne fallait pas. Un petit événement aux effets boule de neige...
La Sibérie, du fait de son éloignement, est-elle au dessus des lois ? C'est la question que pose ce livre à travers les chroniques d'un hiver (presque) ordinaire dans l'immensité de la Taïga. Du Nature Writing à la RUSSE ! Rare et puissant !
Guillaume