Voix, traces, avènement. L'écriture et son sujet, Colloque de Cerisy-la-Salle, 2-5 octobre 1997
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- Nombre de pages229
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-84133-798-9
- EAN9782841337989
- Date de parution29/03/2017
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Caen
- CompilateurAlain Goulet
- CompilateurPaul Gifford
Résumé
« Voix, traces, avènement » : ce sont les trois voies d'approche du sujet de l'écriture, notion fondamentale, complexe et ambiguë que les différentes contributions du volume discutent, illustrent, et s'efforcent de préciser. Le sujet de l'écriture - au-delà ou en deçà du Moi de celui qui dit « je » -, c'est celui qui s'investit dans un texte, se dit par son énonciation, prend forme par sa ou ses voix, se constitue par le travail des mots, trace le sillage par lequel il advient.
Présence qui fait advenir le texte et qui advient par lui et en lui, le « sujet de l'écriture » se manifeste comme « voix » (« C'est une question de voix, [...] comme si c'était ma voix à moi, disant des mots à moi », écrit « l'Innommable » de Beckett) ; par ses « traces » intratextuelles ; et comme « avènement » sensible d'un sujet qui s'énonce, se constitue dans l'acte même d'énoncer. C'est donc une virtualité et un procès qui ne cesse de se remettre en jeu à chaque lecture.
Comme l'affirme Henri Meschonnic, « c'est par le langage qu'un sujet advient comme sujet, c'est poétiquement qu'est sujet celui par qui un autre est sujet ».
Présence qui fait advenir le texte et qui advient par lui et en lui, le « sujet de l'écriture » se manifeste comme « voix » (« C'est une question de voix, [...] comme si c'était ma voix à moi, disant des mots à moi », écrit « l'Innommable » de Beckett) ; par ses « traces » intratextuelles ; et comme « avènement » sensible d'un sujet qui s'énonce, se constitue dans l'acte même d'énoncer. C'est donc une virtualité et un procès qui ne cesse de se remettre en jeu à chaque lecture.
Comme l'affirme Henri Meschonnic, « c'est par le langage qu'un sujet advient comme sujet, c'est poétiquement qu'est sujet celui par qui un autre est sujet ».
« Voix, traces, avènement » : ce sont les trois voies d'approche du sujet de l'écriture, notion fondamentale, complexe et ambiguë que les différentes contributions du volume discutent, illustrent, et s'efforcent de préciser. Le sujet de l'écriture - au-delà ou en deçà du Moi de celui qui dit « je » -, c'est celui qui s'investit dans un texte, se dit par son énonciation, prend forme par sa ou ses voix, se constitue par le travail des mots, trace le sillage par lequel il advient.
Présence qui fait advenir le texte et qui advient par lui et en lui, le « sujet de l'écriture » se manifeste comme « voix » (« C'est une question de voix, [...] comme si c'était ma voix à moi, disant des mots à moi », écrit « l'Innommable » de Beckett) ; par ses « traces » intratextuelles ; et comme « avènement » sensible d'un sujet qui s'énonce, se constitue dans l'acte même d'énoncer. C'est donc une virtualité et un procès qui ne cesse de se remettre en jeu à chaque lecture.
Comme l'affirme Henri Meschonnic, « c'est par le langage qu'un sujet advient comme sujet, c'est poétiquement qu'est sujet celui par qui un autre est sujet ».
Présence qui fait advenir le texte et qui advient par lui et en lui, le « sujet de l'écriture » se manifeste comme « voix » (« C'est une question de voix, [...] comme si c'était ma voix à moi, disant des mots à moi », écrit « l'Innommable » de Beckett) ; par ses « traces » intratextuelles ; et comme « avènement » sensible d'un sujet qui s'énonce, se constitue dans l'acte même d'énoncer. C'est donc une virtualité et un procès qui ne cesse de se remettre en jeu à chaque lecture.
Comme l'affirme Henri Meschonnic, « c'est par le langage qu'un sujet advient comme sujet, c'est poétiquement qu'est sujet celui par qui un autre est sujet ».