Voir B. et autour. l’invention du peintre, l’art comme extrême, et regard sur la ville

Par : Christine Jeanney

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  • Nombre de pages49
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8145-5281-4
  • EAN9782814552814
  • Date de parution07/11/2009
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub sans ...
  • ÉditeurPublie.net

Résumé

Un homme, deux femmes, la peinture, ateliers, galeries, exposition, une ville indéterminée et peu à peu le chemin du fantastique qui absorbe l'ensemble. Les romans et récits concernant, avec les moyens de la littérature, la fascination qu'exerce l'art de peindre, et comment il peut restituer l'illusion de réalité, déplacer notre rapport même à la réalité, c'est un fil rouge de l'histoire de la fiction. On relève d'emblée le défi narratif d'aller sur ce territoire, où sont le Chef d'oeuvre inconnu de Balzac, L'Oeuvre de Zola, L'image dans le tapis de James, ou comment Elstir traverse la Recherche. On ira au bout de ce défi, jouant avec l'autre archétype d'art extrême : le vieux peintre chinois se représentant lui-même marchant dans sa toile. Parce que, à cet endroit de la confrontation du narratif et de peindre, via l'opposition construite, ici, de deux figures d'artistes, l'homme et la femme, pas possible de contourner la mort, ou l'hospitalisation entre déprime et folie, et pas possible de contourner l'ekphrasis : les toiles seront décrites à même le texte, il portera à sa surface des objets qui ont une autre loi que le récit, appelant l'image à s'ancrer dans le texte sans le défaire. Mais ce qui est le plus troublant, dans ce texte, c'est comment l'instance actuelle de l'art devient le substrat même du récit.
L'organisation sociétale de l'art et comment on le regarde : la galerie, l'exposition collective, l'atelier, et ces lieux étranges dans les villes où on propose aux artistes de cohabiter. Et la ville, justement. Ici, juste une initiale abstraite. C'est elle qui obsède, elle dont la peinture cherche une instance de vérité, et tout ce qu'on peut en produire c'est l'énigme. Christine Jeanney livre un récit d'une grande maturité, parce que cette complexité est littéralement avalée par le mouvement du récit, la tension qui l'habite.
On pourra la retrouver sur son site de chroniques de lectures et critiques, où souvent ont été chroniqués des textes de publie.net : FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)
Un homme, deux femmes, la peinture, ateliers, galeries, exposition, une ville indéterminée et peu à peu le chemin du fantastique qui absorbe l'ensemble. Les romans et récits concernant, avec les moyens de la littérature, la fascination qu'exerce l'art de peindre, et comment il peut restituer l'illusion de réalité, déplacer notre rapport même à la réalité, c'est un fil rouge de l'histoire de la fiction. On relève d'emblée le défi narratif d'aller sur ce territoire, où sont le Chef d'oeuvre inconnu de Balzac, L'Oeuvre de Zola, L'image dans le tapis de James, ou comment Elstir traverse la Recherche. On ira au bout de ce défi, jouant avec l'autre archétype d'art extrême : le vieux peintre chinois se représentant lui-même marchant dans sa toile. Parce que, à cet endroit de la confrontation du narratif et de peindre, via l'opposition construite, ici, de deux figures d'artistes, l'homme et la femme, pas possible de contourner la mort, ou l'hospitalisation entre déprime et folie, et pas possible de contourner l'ekphrasis : les toiles seront décrites à même le texte, il portera à sa surface des objets qui ont une autre loi que le récit, appelant l'image à s'ancrer dans le texte sans le défaire. Mais ce qui est le plus troublant, dans ce texte, c'est comment l'instance actuelle de l'art devient le substrat même du récit.
L'organisation sociétale de l'art et comment on le regarde : la galerie, l'exposition collective, l'atelier, et ces lieux étranges dans les villes où on propose aux artistes de cohabiter. Et la ville, justement. Ici, juste une initiale abstraite. C'est elle qui obsède, elle dont la peinture cherche une instance de vérité, et tout ce qu'on peut en produire c'est l'énigme. Christine Jeanney livre un récit d'une grande maturité, parce que cette complexité est littéralement avalée par le mouvement du récit, la tension qui l'habite.
On pourra la retrouver sur son site de chroniques de lectures et critiques, où souvent ont été chroniqués des textes de publie.net : FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)
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