Vivre à Cordoue au Moyen Age. Solidarités citadines en terre d'Islam aux Xème-XIème siècles
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- Nombre de pages310
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-2592-4
- EAN9782753525924
- Date de parution09/07/2015
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Au Xe siècle, Cordoue, capitale des Omeyyades d'Occident, forme une vaste conurbation et apparaît comme la plus grande ville de la Méditerranée. Or, autant les chroniques fourmillent de données concernant le groupe détenteur du pouvoir et permettent de cerner les rouages de l'administration, l'entourage du prince ou le cérémonial de la cour califale, autant elles ignorent le monde des citadins et les ressorts sur lesquels la ville s'appuie pour fonctionner.
Il faut se tourner vers le monde des juristes pour voir apparaître, derrière les instances officielles qui gèrent la ville, les modes d'organisation sociale qui permettent la vie d'une société urbaine, par définition foisonnante, plurielle et multiconfessionnelle en terre d'Islam. À travers le recueil de fatwas d'Ibn Sal (1022-1093), se dessinent des espaces urbains gérés par les habitants pour leur commun profit, espaces publics de la ville, espaces communautaires du quartier, espaces de la maison partagés avec le voisin.
L'ouvrage examine ainsi le réseau hiérarchisé des rues, le monde du marché, les relations que les hommes entretiennent autour de leurs murs ou de leur système d'évacuation des eaux. Les solidarités citadines qui se développent autour des biens communs à l'ensemble des Cordouans s'expriment surtout au niveau du quartier, l'espace de sociabilité par excellence des citadins : la mosquée en constitue l'élément structurant et on y voit des hommes intervenir dans la gestion de leur oratoire et développer un tissu urbain qu'ils sécrètent en se fondant sur le respect d'un certain nombre de règles tacites répondant au principe fondamental La darar wa la dirar, Ne nuis point à autrui !
Il faut se tourner vers le monde des juristes pour voir apparaître, derrière les instances officielles qui gèrent la ville, les modes d'organisation sociale qui permettent la vie d'une société urbaine, par définition foisonnante, plurielle et multiconfessionnelle en terre d'Islam. À travers le recueil de fatwas d'Ibn Sal (1022-1093), se dessinent des espaces urbains gérés par les habitants pour leur commun profit, espaces publics de la ville, espaces communautaires du quartier, espaces de la maison partagés avec le voisin.
L'ouvrage examine ainsi le réseau hiérarchisé des rues, le monde du marché, les relations que les hommes entretiennent autour de leurs murs ou de leur système d'évacuation des eaux. Les solidarités citadines qui se développent autour des biens communs à l'ensemble des Cordouans s'expriment surtout au niveau du quartier, l'espace de sociabilité par excellence des citadins : la mosquée en constitue l'élément structurant et on y voit des hommes intervenir dans la gestion de leur oratoire et développer un tissu urbain qu'ils sécrètent en se fondant sur le respect d'un certain nombre de règles tacites répondant au principe fondamental La darar wa la dirar, Ne nuis point à autrui !
Au Xe siècle, Cordoue, capitale des Omeyyades d'Occident, forme une vaste conurbation et apparaît comme la plus grande ville de la Méditerranée. Or, autant les chroniques fourmillent de données concernant le groupe détenteur du pouvoir et permettent de cerner les rouages de l'administration, l'entourage du prince ou le cérémonial de la cour califale, autant elles ignorent le monde des citadins et les ressorts sur lesquels la ville s'appuie pour fonctionner.
Il faut se tourner vers le monde des juristes pour voir apparaître, derrière les instances officielles qui gèrent la ville, les modes d'organisation sociale qui permettent la vie d'une société urbaine, par définition foisonnante, plurielle et multiconfessionnelle en terre d'Islam. À travers le recueil de fatwas d'Ibn Sal (1022-1093), se dessinent des espaces urbains gérés par les habitants pour leur commun profit, espaces publics de la ville, espaces communautaires du quartier, espaces de la maison partagés avec le voisin.
L'ouvrage examine ainsi le réseau hiérarchisé des rues, le monde du marché, les relations que les hommes entretiennent autour de leurs murs ou de leur système d'évacuation des eaux. Les solidarités citadines qui se développent autour des biens communs à l'ensemble des Cordouans s'expriment surtout au niveau du quartier, l'espace de sociabilité par excellence des citadins : la mosquée en constitue l'élément structurant et on y voit des hommes intervenir dans la gestion de leur oratoire et développer un tissu urbain qu'ils sécrètent en se fondant sur le respect d'un certain nombre de règles tacites répondant au principe fondamental La darar wa la dirar, Ne nuis point à autrui !
Il faut se tourner vers le monde des juristes pour voir apparaître, derrière les instances officielles qui gèrent la ville, les modes d'organisation sociale qui permettent la vie d'une société urbaine, par définition foisonnante, plurielle et multiconfessionnelle en terre d'Islam. À travers le recueil de fatwas d'Ibn Sal (1022-1093), se dessinent des espaces urbains gérés par les habitants pour leur commun profit, espaces publics de la ville, espaces communautaires du quartier, espaces de la maison partagés avec le voisin.
L'ouvrage examine ainsi le réseau hiérarchisé des rues, le monde du marché, les relations que les hommes entretiennent autour de leurs murs ou de leur système d'évacuation des eaux. Les solidarités citadines qui se développent autour des biens communs à l'ensemble des Cordouans s'expriment surtout au niveau du quartier, l'espace de sociabilité par excellence des citadins : la mosquée en constitue l'élément structurant et on y voit des hommes intervenir dans la gestion de leur oratoire et développer un tissu urbain qu'ils sécrètent en se fondant sur le respect d'un certain nombre de règles tacites répondant au principe fondamental La darar wa la dirar, Ne nuis point à autrui !