Violence au village. La société rurale finistérienne face à la justice (1815-1914)

Par : Annick Le Douget

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  • Nombre de pages334
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-5945-5
  • EAN9782753559455
  • Date de parution17/05/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierFrédéric Chauvaud
  • PostfacierDaniel Giraudon

Résumé

La violence est au cour de ce livre. Qu'elle surgisse au sein des familles ou dans le village, qu'elle soit individuelle ou collective, grave ou légère, il faut en appréhender la dynamique et la complexité avant de l'ordonner, en quelque sorte, pour lui donner sens. Existe-t-il une violence propre au Finistère ? La question doit être nuancée et mieux vaut tenter de mesurer le niveau de tolérance des villageois à son égard, et son impact sur les solidarités locales, ou de rechercher à qui échoient son contrôle et sa répression.
Cette approche rend alors visible l'action de l'État et de ses magistrats pour bousculer le pouvoir de justice « officieuse » du bastion communautaire, jugé archaïque, mais encore bien enraciné localement au XIXe siècle, et imposer la justice « officielle » dans le département. L'étude donne un éclairage nouveau sur les rapports des Finistériens avec la justice et l'appareil judiciaire d'État. Les usages locaux, les mentalités et la pratique de la langue bretonne obstruent-ils l'action de normalisation de la justice ? La réflexion sur les frottements entre la volonté d'acculturation judiciaire et les résistances de la population permet de renouveler les connaissances sur la société rurale finistérienne en suivant une justice qui provoque et accompagne une mutation de civilisation au XIXe siècle.
La violence est au cour de ce livre. Qu'elle surgisse au sein des familles ou dans le village, qu'elle soit individuelle ou collective, grave ou légère, il faut en appréhender la dynamique et la complexité avant de l'ordonner, en quelque sorte, pour lui donner sens. Existe-t-il une violence propre au Finistère ? La question doit être nuancée et mieux vaut tenter de mesurer le niveau de tolérance des villageois à son égard, et son impact sur les solidarités locales, ou de rechercher à qui échoient son contrôle et sa répression.
Cette approche rend alors visible l'action de l'État et de ses magistrats pour bousculer le pouvoir de justice « officieuse » du bastion communautaire, jugé archaïque, mais encore bien enraciné localement au XIXe siècle, et imposer la justice « officielle » dans le département. L'étude donne un éclairage nouveau sur les rapports des Finistériens avec la justice et l'appareil judiciaire d'État. Les usages locaux, les mentalités et la pratique de la langue bretonne obstruent-ils l'action de normalisation de la justice ? La réflexion sur les frottements entre la volonté d'acculturation judiciaire et les résistances de la population permet de renouveler les connaissances sur la société rurale finistérienne en suivant une justice qui provoque et accompagne une mutation de civilisation au XIXe siècle.