VinS DouX
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- FormatMulti-format
- ISBN978-2-37480-519-1
- EAN9782374805191
- Date de parution05/04/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant Accès stre...
- ÉditeurEDITIONS LES 3 COLONNES
Résumé
Le « poète » dont il est question, ici, est une sorte d'homo ubicuitus. Il se déplace dans notre histoire, il habite un recoin de notre cerveau, que l'on ne visite que lorsque l'on nous y guide, de peur de s'y perdre, de peur d'être décalé de la réalité pesante et convenue que d'aucuns nous montrent comme intangible et irrémédiable.
Le « poète » est multiforme, plutôt sans forme, et cent visages.
Il est ce que l'on est.
Il donne le change, aussi. Le « poète » n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet. Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre. Le « poète » n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même. Le « poète » filtre le langage, les « mots ». Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne.
Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le « lecteur » reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le « poème » ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas « spécialiste ». Le savoir-faire du « poète », tradition réinterprétée. Le poème n'existe que s'il est bu. Il est long en bouche.
Il donne le change, aussi. Le « poète » n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet. Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre. Le « poète » n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même. Le « poète » filtre le langage, les « mots ». Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne.
Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le « lecteur » reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le « poème » ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas « spécialiste ». Le savoir-faire du « poète », tradition réinterprétée. Le poème n'existe que s'il est bu. Il est long en bouche.
Le « poète » dont il est question, ici, est une sorte d'homo ubicuitus. Il se déplace dans notre histoire, il habite un recoin de notre cerveau, que l'on ne visite que lorsque l'on nous y guide, de peur de s'y perdre, de peur d'être décalé de la réalité pesante et convenue que d'aucuns nous montrent comme intangible et irrémédiable.
Le « poète » est multiforme, plutôt sans forme, et cent visages.
Il est ce que l'on est.
Il donne le change, aussi. Le « poète » n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet. Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre. Le « poète » n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même. Le « poète » filtre le langage, les « mots ». Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne.
Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le « lecteur » reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le « poème » ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas « spécialiste ». Le savoir-faire du « poète », tradition réinterprétée. Le poème n'existe que s'il est bu. Il est long en bouche.
Il donne le change, aussi. Le « poète » n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet. Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre. Le « poète » n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même. Le « poète » filtre le langage, les « mots ». Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne.
Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le « lecteur » reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le « poème » ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas « spécialiste ». Le savoir-faire du « poète », tradition réinterprétée. Le poème n'existe que s'il est bu. Il est long en bouche.