Vincenzo Cuoco. Des origines politiques du XIXe siècle

Par : Maïté Bouyssy

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  • Nombre de pages246
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-351-0477-1
  • EAN9791035104771
  • Date de parution03/02/2021
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne
  • PréfacierPhilippe Boutry

Résumé

« En voulant écrire sur la révolution de Naples, je me suis laissé entraîner à tracer l'histoire des révolutions de tous les peuples de la terre, et spécialement celle de la France. » Tels sont les propos de Vincenzo Cuoco (1770-1823), historien, juriste et disciple du grand philosophe napolitain, Giambattista Vico, et auteur de l'Essai sur la révolution de Naples (1801), qui devint un classique du Risorgimento, influença Giuseppe Mazzini et fut commenté par tous les ténors de la science politique italienne.
Vincenzo Cuoco prêche discrètement l'unité italienne sur une base identitaire et nationale aux plus belles heures de l'empire napoléonien, après léna (1806). En France, seul l'ancien rapporteur du Comité de salut public, Bertrand Barère, s'y intéressa en traduisant l'Essai sous le titre d'Histoire de la révolution de Naples (1807), après les trois tomes d'une fable philosophique écrite en contrepoint, Le Voyage de Platon en Italie.
L'Essai, récit vif et enlevé qui pose les événements napolitains de 1799 sous le régime d'une catastrophe annoncée, en appelle à une « science des sciences » des élites. Il postule que l'on peut éduquer afin de faire pièce aux « fictions et aux imaginations des charlatans », des mots d'époque qui ordonnent le récit. Nonobstant, le plus grand mérite du texte est d'être théorie et narration, théorie parce que narration.
Le Centre de recherches en histoire du xixe siècle avec le soutien de l'Instituto italiano di Cultura de Paris a réuni en 2001 des historiens, des littéraires et des philosophes italiens et français spécialistes du xviiie siècle et du xixe siècle afin de reprendre une réflexion sur la généalogie et les prolongements des oeuvres de Vincenzo Cuoco jusqu'à La San Felice de Dumas qui s'enchantait de cette histoire.
Ces regards, différemment croisés et parfaitement transversaux, enrichissent un comparatisme indispensable à la compréhension des libéralismes et des questions nationales au début du xixe siècle.
« En voulant écrire sur la révolution de Naples, je me suis laissé entraîner à tracer l'histoire des révolutions de tous les peuples de la terre, et spécialement celle de la France. » Tels sont les propos de Vincenzo Cuoco (1770-1823), historien, juriste et disciple du grand philosophe napolitain, Giambattista Vico, et auteur de l'Essai sur la révolution de Naples (1801), qui devint un classique du Risorgimento, influença Giuseppe Mazzini et fut commenté par tous les ténors de la science politique italienne.
Vincenzo Cuoco prêche discrètement l'unité italienne sur une base identitaire et nationale aux plus belles heures de l'empire napoléonien, après léna (1806). En France, seul l'ancien rapporteur du Comité de salut public, Bertrand Barère, s'y intéressa en traduisant l'Essai sous le titre d'Histoire de la révolution de Naples (1807), après les trois tomes d'une fable philosophique écrite en contrepoint, Le Voyage de Platon en Italie.
L'Essai, récit vif et enlevé qui pose les événements napolitains de 1799 sous le régime d'une catastrophe annoncée, en appelle à une « science des sciences » des élites. Il postule que l'on peut éduquer afin de faire pièce aux « fictions et aux imaginations des charlatans », des mots d'époque qui ordonnent le récit. Nonobstant, le plus grand mérite du texte est d'être théorie et narration, théorie parce que narration.
Le Centre de recherches en histoire du xixe siècle avec le soutien de l'Instituto italiano di Cultura de Paris a réuni en 2001 des historiens, des littéraires et des philosophes italiens et français spécialistes du xviiie siècle et du xixe siècle afin de reprendre une réflexion sur la généalogie et les prolongements des oeuvres de Vincenzo Cuoco jusqu'à La San Felice de Dumas qui s'enchantait de cette histoire.
Ces regards, différemment croisés et parfaitement transversaux, enrichissent un comparatisme indispensable à la compréhension des libéralismes et des questions nationales au début du xixe siècle.