Ville noire, pays blanc. Habiter et lutter en Guyane française

Par : Clémence Léobal
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  • Nombre de pages210
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7297-1386-7
  • EAN9782729713867
  • Date de parution23/06/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Lyon

Résumé

À l'ouest de la Guyane, au bord du fleuve Maroni, frontière entre la France et le Suriname, la ville de Saint-Laurent-du-Maroni se transforme depuis une trentaine d'années au gré des démolitions de maisons et des constructions de nouveaux quartiers. La population bushinenguée, descendante d'Africain.e.s ayant fui les plantations surinamaises, est particulièrement touchée par ces mesures, contrainte d'adapter ses traditions et son mode d'habiter, transfrontalier et multiple, aux politiques urbaines conçues dans l'hexagone.
Clémence Léobal a suivi dans leur quotidien et leurs démarches trois femmes bushinenguées, menacées de délogement ou en recherche d'un logement social, afin de comprendre la manière dont les lois françaises modifient les façons d'habiter de ces personnes et, à une plus large échelle, la configuration de cette ville. Confrontant l'expérience des habitantes et des habitants aux discours du personnel des administrations, l'autrice rend compte des luttes et des rapports de pouvoir à l'ouvre, proposant une étude intersectionnelle des inégalités héritées du colonialisme.
Cette enquête de terrain est enrichie de cartes et de schémas, ainsi que d'une sélection de photographies de Nicola Lo Calzo, artiste qui s'intéresse aux stigmates de la traite négrière dans les sociétés contemporaines.
À l'ouest de la Guyane, au bord du fleuve Maroni, frontière entre la France et le Suriname, la ville de Saint-Laurent-du-Maroni se transforme depuis une trentaine d'années au gré des démolitions de maisons et des constructions de nouveaux quartiers. La population bushinenguée, descendante d'Africain.e.s ayant fui les plantations surinamaises, est particulièrement touchée par ces mesures, contrainte d'adapter ses traditions et son mode d'habiter, transfrontalier et multiple, aux politiques urbaines conçues dans l'hexagone.
Clémence Léobal a suivi dans leur quotidien et leurs démarches trois femmes bushinenguées, menacées de délogement ou en recherche d'un logement social, afin de comprendre la manière dont les lois françaises modifient les façons d'habiter de ces personnes et, à une plus large échelle, la configuration de cette ville. Confrontant l'expérience des habitantes et des habitants aux discours du personnel des administrations, l'autrice rend compte des luttes et des rapports de pouvoir à l'ouvre, proposant une étude intersectionnelle des inégalités héritées du colonialisme.
Cette enquête de terrain est enrichie de cartes et de schémas, ainsi que d'une sélection de photographies de Nicola Lo Calzo, artiste qui s'intéresse aux stigmates de la traite négrière dans les sociétés contemporaines.