Venise, un refuge romantique (1830 - 1848)

Par : Florence Brieu-Galaup

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  • Nombre de pages226
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-17913-4
  • EAN9782296179134
  • Date de parution01/09/2007
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Fascinante de nos jours, Venise l'est déjà entre 1830 et 1848 pour des auteurs aussi célèbres que George Sand et Alfred de Musset, mais également pour nombre d'artistes de notoriété moindre. Face à un contexte politique décevant, la société française est en quête de nouveaux repères. Symbole d'un monde disparu, Venise, république déchue, meurtrie par Napoléon, occupée par les Autrichiens, devient à la fois un lieu de fuite et une source d'inspiration.
Nos voyageurs et artistes romantiques, animés de sentiments contradictoires - nostalgie du passé, peur de l'avenir et foi dans le progrès - se servent de l'histoire glorieuse de la ville pour repenser les questions sociales, religieuses ou artistiques de leur époque. Au sein d'œuvres de fiction et de récits de voyage, la ville est tour à tour célébrée et désacralisée. Qu'il s'agisse d'exercice de style ou de renouvellement littéraire, les écrivains imaginent des intrigues romanesques savoureuses : Vénitiennes séquestrées, aristocrates débauchés et ruinés, monstres errant sur les canaux.
Parallèlement, les voyageurs livrent leur étonnement devant cette ville irréelle, dont le caractère labyrinthique, les somptueux palais et la lagune lumineuse font naître un sentiment de liberté et suscitent la rêverie. Anticipant les débats contemporains sur la conservation du patrimoine, ils s'émerveillent de l'urbanisme atypique de Venise qui s'oppose à l'industrialisation naissante des grandes villes et qui invite à une recherche du beau et du bien.
Fascinante de nos jours, Venise l'est déjà entre 1830 et 1848 pour des auteurs aussi célèbres que George Sand et Alfred de Musset, mais également pour nombre d'artistes de notoriété moindre. Face à un contexte politique décevant, la société française est en quête de nouveaux repères. Symbole d'un monde disparu, Venise, république déchue, meurtrie par Napoléon, occupée par les Autrichiens, devient à la fois un lieu de fuite et une source d'inspiration.
Nos voyageurs et artistes romantiques, animés de sentiments contradictoires - nostalgie du passé, peur de l'avenir et foi dans le progrès - se servent de l'histoire glorieuse de la ville pour repenser les questions sociales, religieuses ou artistiques de leur époque. Au sein d'œuvres de fiction et de récits de voyage, la ville est tour à tour célébrée et désacralisée. Qu'il s'agisse d'exercice de style ou de renouvellement littéraire, les écrivains imaginent des intrigues romanesques savoureuses : Vénitiennes séquestrées, aristocrates débauchés et ruinés, monstres errant sur les canaux.
Parallèlement, les voyageurs livrent leur étonnement devant cette ville irréelle, dont le caractère labyrinthique, les somptueux palais et la lagune lumineuse font naître un sentiment de liberté et suscitent la rêverie. Anticipant les débats contemporains sur la conservation du patrimoine, ils s'émerveillent de l'urbanisme atypique de Venise qui s'oppose à l'industrialisation naissante des grandes villes et qui invite à une recherche du beau et du bien.