Vadier. Le grand inquisiteur, 1736-1828

Par : Gilles Dussert

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  • Nombre de pages296
  • FormatePub
  • ISBN2-402-14153-0
  • EAN9782402141536
  • Date de parution01/01/1989
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Impr...

Résumé

Marc-Guillaume-Alexis Vadier, ancien officier des armées du roi, conseiller au présidial de Pamiers, est un simple notable de province jusqu'à ce que la Révolution le révèle à lui-même et à l'Histoire. Contestataire « rentré » du régime politico-social dans lequel il s'est taillé une place, il manouvre au milieu des intrigues locales lors de la convocation des États généraux et se fait élire, à 53 ans, député du Tiers.
Il conquiert un titre de gloire en créant le département de l'Ariège, l'un des tout premiers formés. Assidu au Club des jacobins, il est en relations avec les ténors de la Révolution Desmoulins et Robespierre qu'il soutient, notamment contre le roi après la fuite à Varennes. Réélu, il prend sa vraie dimension sous la Convention dont il devient un homme clé. Il siège comme président au Comité de sûreté générale, grand pourvoyeur du Tribunal révolutionnaire sous la Terreur.
Il réprime sans crainte, doutes ou remords, aide à l'élimination de Danton et d'Hébert. Puis, il se trouve engagé dans le conflit qui oppose le Comité de sûreté générale au Comité de salut public et conduit une lutte acharnée contre Robespierre. N'ayant pu discerner que la chute de Robespierre entraînerait la fin de la Terreur, il doit fuit la réaction. Accusé, il se cache. Il est emprisonné à Cherbourg et exilé comme régicide à Bruxelles pendant les Cent Jours, ainsi que David et beaucoup d'autres conventionnels.
Il y meurt, à 92 ans, en 1828. Sur les traces de Vadier, Gilles Dussert nous fait revivre les principaux épisodes de la Révolution, en même temps qu'il brosse un intéressant tableau, de la société provinciale au XVIIIe siècle. On rencontre dans cet ouvrage les grands acteurs et de moins connus qui ont composé, avec Vadier, le milieu dirigeant révolutionnaire. Gabriel Fauré, Ariégeois comme Vadier écrit en septembre 1921 : « Ce furent des êtres abominables mais convaincus, honnêtes pour la plupart et utiles à la France nouvelle. »
Marc-Guillaume-Alexis Vadier, ancien officier des armées du roi, conseiller au présidial de Pamiers, est un simple notable de province jusqu'à ce que la Révolution le révèle à lui-même et à l'Histoire. Contestataire « rentré » du régime politico-social dans lequel il s'est taillé une place, il manouvre au milieu des intrigues locales lors de la convocation des États généraux et se fait élire, à 53 ans, député du Tiers.
Il conquiert un titre de gloire en créant le département de l'Ariège, l'un des tout premiers formés. Assidu au Club des jacobins, il est en relations avec les ténors de la Révolution Desmoulins et Robespierre qu'il soutient, notamment contre le roi après la fuite à Varennes. Réélu, il prend sa vraie dimension sous la Convention dont il devient un homme clé. Il siège comme président au Comité de sûreté générale, grand pourvoyeur du Tribunal révolutionnaire sous la Terreur.
Il réprime sans crainte, doutes ou remords, aide à l'élimination de Danton et d'Hébert. Puis, il se trouve engagé dans le conflit qui oppose le Comité de sûreté générale au Comité de salut public et conduit une lutte acharnée contre Robespierre. N'ayant pu discerner que la chute de Robespierre entraînerait la fin de la Terreur, il doit fuit la réaction. Accusé, il se cache. Il est emprisonné à Cherbourg et exilé comme régicide à Bruxelles pendant les Cent Jours, ainsi que David et beaucoup d'autres conventionnels.
Il y meurt, à 92 ans, en 1828. Sur les traces de Vadier, Gilles Dussert nous fait revivre les principaux épisodes de la Révolution, en même temps qu'il brosse un intéressant tableau, de la société provinciale au XVIIIe siècle. On rencontre dans cet ouvrage les grands acteurs et de moins connus qui ont composé, avec Vadier, le milieu dirigeant révolutionnaire. Gabriel Fauré, Ariégeois comme Vadier écrit en septembre 1921 : « Ce furent des êtres abominables mais convaincus, honnêtes pour la plupart et utiles à la France nouvelle. »