Une guerre de papier. La presse basque antifasciste dans les années trente

Par : Severiano Rojo Hernandez

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  • Nombre de pages300
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-6800-6
  • EAN9782753568006
  • Date de parution20/09/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierJulio Arostegui

Résumé

Penser les interactions entre la presse et la société en guerre, telle est la visée de cet ouvrage. En s'appuyant sur un large éventail de journaux antifascistes publiés au Pays basque à partir de 1936, Une guerre de papier met en évidence deux phénomènes fondamentaux : l'émergence d'une culture de guerre et la banalisation de la violence. L'auteur étudie les pratiques journalistiques qui suscitent la mobilisation des combattants et de l'arrière en Euskadi et, au-delà, sur l'ensemble du territoire espagnol.
Severiano Rojo Hernández fait ainsi émerger de nouveaux objets d'étude et des perspectives nouvelles, parmi lesquels ce qu'il nomme « la socialisation de la guerre ». Au-delà, Une guerre de papier étudie la manière dont se structure la perception du conflit en s'attachant aux différentes temporalités de la guerre : des temps courts et des temps longs qui s'enchevêtrent à la lecture du journal et facilitent l'articulation des diverses représentations de l'affrontement.
Si la presse réactualise des représentations qui se sont forgées au cours de conflits antérieurs (guerre de Sécession, Commune et Première Guerre mondiale), les journaux basques composent cependant un récit inédit. L'image de la guerre civile qu'ils construisent diffère de celle que conserve la mémoire contemporaine, mais elle explique en partie pourquoi le conflit espagnol est devenu l'un des paradigmes majeurs du XXe siècle pour penser et dire tant la guerre que la révolution.
Penser les interactions entre la presse et la société en guerre, telle est la visée de cet ouvrage. En s'appuyant sur un large éventail de journaux antifascistes publiés au Pays basque à partir de 1936, Une guerre de papier met en évidence deux phénomènes fondamentaux : l'émergence d'une culture de guerre et la banalisation de la violence. L'auteur étudie les pratiques journalistiques qui suscitent la mobilisation des combattants et de l'arrière en Euskadi et, au-delà, sur l'ensemble du territoire espagnol.
Severiano Rojo Hernández fait ainsi émerger de nouveaux objets d'étude et des perspectives nouvelles, parmi lesquels ce qu'il nomme « la socialisation de la guerre ». Au-delà, Une guerre de papier étudie la manière dont se structure la perception du conflit en s'attachant aux différentes temporalités de la guerre : des temps courts et des temps longs qui s'enchevêtrent à la lecture du journal et facilitent l'articulation des diverses représentations de l'affrontement.
Si la presse réactualise des représentations qui se sont forgées au cours de conflits antérieurs (guerre de Sécession, Commune et Première Guerre mondiale), les journaux basques composent cependant un récit inédit. L'image de la guerre civile qu'ils construisent diffère de celle que conserve la mémoire contemporaine, mais elle explique en partie pourquoi le conflit espagnol est devenu l'un des paradigmes majeurs du XXe siècle pour penser et dire tant la guerre que la révolution.