Une éthique du regard. Le cinéma face à la Catastrophe, d'Alain Resnais à Rithy Panh

Par : Sylvie Rollet

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages276
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2436-7
  • EAN9791037024367
  • Date de parution19/08/2011
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille10 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

Ouvrage publié avec l'aide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Comment évoquer, avec les moyens du cinéma, ce qui ne peut être représenté, la destruction des Juifs d'Europe, l'extermination des Arméniens ou l'élimination du quart de la population cambodgienne par les Khmers rouges ? Cette question est au coeur de Nuit et Brouillard, Images du monde et inscription de la guerre, Sursis, Calendar, Ararat, Shoah et S21.
Ces « films-témoins » instaurent une scène où le regard est sommé de voir qu'il n'a rien vu et que la Catastrophe reste à penser. Resnais, Farocki, Egoyan, Lanzmann et Panh adoptent certes des formes cinématographiques différentes, entre témoignage et fiction, mais, comme le démontre Sylvie Rollet dans cet essai, ils manifestent une même exigence. Ne voulant ni représenter ni réparer ce qui par définition est irreprésentable et irréparable, ils inscrivent la lacune au coeur des images.
L'« éthique du regard » à laquelle ils obéissent relance inlassablement notre désir de percevoir et de comprendre l'événement, qui, de la sorte, devient imaginable.
Ouvrage publié avec l'aide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Comment évoquer, avec les moyens du cinéma, ce qui ne peut être représenté, la destruction des Juifs d'Europe, l'extermination des Arméniens ou l'élimination du quart de la population cambodgienne par les Khmers rouges ? Cette question est au coeur de Nuit et Brouillard, Images du monde et inscription de la guerre, Sursis, Calendar, Ararat, Shoah et S21.
Ces « films-témoins » instaurent une scène où le regard est sommé de voir qu'il n'a rien vu et que la Catastrophe reste à penser. Resnais, Farocki, Egoyan, Lanzmann et Panh adoptent certes des formes cinématographiques différentes, entre témoignage et fiction, mais, comme le démontre Sylvie Rollet dans cet essai, ils manifestent une même exigence. Ne voulant ni représenter ni réparer ce qui par définition est irreprésentable et irréparable, ils inscrivent la lacune au coeur des images.
L'« éthique du regard » à laquelle ils obéissent relance inlassablement notre désir de percevoir et de comprendre l'événement, qui, de la sorte, devient imaginable.
Intermédialités. No 21, Printemps 2013
Marion Froger, Eric Méchoulan, Sébastien Ledoux, Lucie Szechter, Sylvie Rollet
E-book
8,99 €