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Une clé vers l'au-delà.
Désormais installé aux États-Unis avec sa femme, François Doralli, alias Dorall Keepsake, auteur de renommée internationale, est l'invité d'honneur d'un festival de polar à Metz. Mais son séjour prend une tournure inattendue lorsqu'Élisa, une amie d'enfance, le sollicite pour retrouver son fils de neuf ans, Nathaniel, victime d'un kidnapping. N'est-il pas spécialiste des disparitions dont il a fait sa matière romanesque ? Ne doit-il pas cela à Élisa, dont la situation s'accommoderait difficilement d'un recours à la police ? Doralli accepte, quoiqu'il soupçonne une sombre manipulation.
Le romancier se mue en enquêteur.
Et pendant ce temps Nathaniel marche vers le Sud en compagnie d'un homme qu'il appelle papa.
Une autre saison comme le printemps est une histoire qui ne ressemble à aucune autre. À travers une intrigue aux multiples entrées, où les indices sont savamment distillés, Pierre Pelot propose une interprétation bouleversante de la puissance de l'amour, quand la mort vient s'interposer entre les aimés.
Une aventure stupéfiante.
COUP DE COEUR CULTURE-CHRONIQUE
Depuis de nombreuses années, François Dorall vit aux Etats Unis. Il a quitté la France sans intention d'y revenir et pourtant il se laisse séduire par cette invitation à participer à Metz, à la manifestation européenne de littérature policière. Invité d'honneur! Rien que cela! D'ailleurs comment pouvait- il refuser, lui l'écrivain spécialiste des romans noirs?
Alors que sa conférence tant attendue est désormais terminée, il est brutalement extirpé du festival par de sombres inconnus. Stupéfait, il apprend qu'il doit mener une enquête pour essayer de retrouver Nathaniel, le fils kidnappé d'Elisa, une de ses anciennes amies. Comment la fiction, celle qu'il maitrise parfaitement, peut elle à ce point le rattraper dans la réalité? La méprise lui semble totale et la situation grotesque mais la suite des événements lui prouvera le contraire. Il est pris dans un véritable piège dans lequel les effluves du passé refont étrangement surface. Pourquoi la police n'est elle pas contactée? Elle devrait pourtant être la seule à pouvoir résoudre cette étrange énigme!
La lecture du roman de Pierre Pelot, " Une autre saison comme le printemps" ne manque pas de créer un trouble au fil des divulgations égrenées de-ci de-là au fil des pages. Ces allers retours entre le passé et le présent complexifient le roman mais n'est-il pas à l'image d'une vie, tantôt joyeuse, tantôt tragique, parfois simple ou compliquée ? La fragilité de l'être face à la perte ou à l'absence, sa reconstruction presque impossible dans un monde qui s'oublie ne laissent- elles pas la porte ouverte au surnaturel pour qu'un simple cœur puisse continuer à battre?
Sylvie LAVAINE (CULTURE-CHRONIQUE.COM)