Un tout petit monde. Les réseaux grecs de l’Antiquité

Par : Irad Malkin
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  • Nombre de pages392
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-90797-0
  • EAN9782251907970
  • Date de parution15/06/2018
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres
  • TraducteurJulie Delamard

Résumé

La civilisation grecque a émergé à partir du moment où les Grecs se séparaient les uns des autres et s'installaient loin de la Grèce continentale, jusque sur les rivages de la mer Noire et de la péninsule Ibérique. C'était là une diaspora sans foyer d'origine, puisqu'il n'y avait pas d'empire grec ou de centre grec établi qui aurait dirigé la création de ces centaines de communautés. Une fois dispersés, au lieu de s'assimiler et de s'orienter vers leurs nouveaux environnements, ces Grecs continuèrent à se référer les uns aux autres à travers la Méditerranée et la mer Noire tout en cristallisant par là même leurs points communs et leur identité collective.
À terme, les communautés grecques finirent par se ressembler entre elles bien plus qu'à aucun de leurs voisins étrusques, scythes ou libyens. Dans ce nouvel ouvrage, Irad Malkin emploie les concepts de la théorie des réseaux pour rendre compte de manière originale de l'essor de la civilisation grecque au cours de la période archaïque. Les dynamiques de connectivité des réseaux actuels tels que l'Internet, qui tient très peu compte des délimitations traditionnelles, sont remarquablement similaires aux réseaux de colonisation, de commerce, d'art et de cultes religieux de la Méditerranée archaïque.
Ces liens, à la fois pensés et fortuits, réduisirent rapidement la distance qui séparait les nouds du réseau grec, faisant de la vaste Méditerranée et de la mer Noire un « petit monde ». Offrant une contribution majeure à un courant en plein essor de la recherche en Histoire, Un tout petit monde permet de dépasser le traditionnel modèle centre-périphérie de l'expansion grecque.
La civilisation grecque a émergé à partir du moment où les Grecs se séparaient les uns des autres et s'installaient loin de la Grèce continentale, jusque sur les rivages de la mer Noire et de la péninsule Ibérique. C'était là une diaspora sans foyer d'origine, puisqu'il n'y avait pas d'empire grec ou de centre grec établi qui aurait dirigé la création de ces centaines de communautés. Une fois dispersés, au lieu de s'assimiler et de s'orienter vers leurs nouveaux environnements, ces Grecs continuèrent à se référer les uns aux autres à travers la Méditerranée et la mer Noire tout en cristallisant par là même leurs points communs et leur identité collective.
À terme, les communautés grecques finirent par se ressembler entre elles bien plus qu'à aucun de leurs voisins étrusques, scythes ou libyens. Dans ce nouvel ouvrage, Irad Malkin emploie les concepts de la théorie des réseaux pour rendre compte de manière originale de l'essor de la civilisation grecque au cours de la période archaïque. Les dynamiques de connectivité des réseaux actuels tels que l'Internet, qui tient très peu compte des délimitations traditionnelles, sont remarquablement similaires aux réseaux de colonisation, de commerce, d'art et de cultes religieux de la Méditerranée archaïque.
Ces liens, à la fois pensés et fortuits, réduisirent rapidement la distance qui séparait les nouds du réseau grec, faisant de la vaste Méditerranée et de la mer Noire un « petit monde ». Offrant une contribution majeure à un courant en plein essor de la recherche en Histoire, Un tout petit monde permet de dépasser le traditionnel modèle centre-périphérie de l'expansion grecque.