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Ce "si petit village" se meurt dans une indifférence générale : plus d'école, plus de commerce. Aimée, la maire, est persuadée que seule une activité culturelle le sauvera. Aimée se démène, elle rachète l'ancienne école et la transforme. Elle organise des lectures, des spectacles, un salon du livre. Le combat est âpre. Qui s'en soucie ? Elle agit en solitaire et ne renonce pas. Le narrateur découvre le village qui lui devient famillier.
Il est intrigué et irrité par Aimée. Il a l'impression d'être pris dans ses filets. Il se sent piégé mais reste subjugé. Si seulement des centaines d'Aimée pouvaient exister se dit -il....