Un grand juriste anglais : Sir Edward Coke, 1552 - 1634. Ses idées politiques et constitutionnelles, ou aux origines de la démocratie occidentale moderne

Par : Jean Beauté, Université de droit, d'économi, Jean-Jacques Chevallier

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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN2-7059-1181-2
  • EAN9782705911812
  • Date de parution01/01/1975
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille83 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

Sir Edward Coke, juriste de grande distinction, est aussi aux yeux du monde anglo-saxon un très grand philosophe politique qui apporta à la science politique une remarquable contribution. Il est un précurseur de la démocratie occidentale moderne au même titre sinon plus que John Locke et Montesquieu. Il a en effet contribué à l'établissement des institutions politiques de l'Angleterre moderne alors que Locke et Montesquieu se sont le plus souvent contentés de décrire ce qui existait déjà.
C'est pourquoi ses idées politiques et constitutionnelles méritent d'être mieux connues en France et en général dans le monde non anglo-saxon. Sir Edward Coke insiste d'abord sur la nécessité dans un État digne de ce nom d'un véritable pouvoir judiciaire, régulateur des pouvoirs publics (législatif et exécutif). Il sera à ce titre parfaitement compris aux États-Unis où la Cour Suprême n'a pas craint de juger très tôt de la constitutionnalité des lois et d'affirmer encore tout récemment que le Président, lui non plus, n'était pas au-dessus de la loi et de la Constitution.
Il le sera de plus en plus de nos jours dans tout le monde occidental puisque les juridictions constitutionnelles sont en plein essor aussi bien en Allemagne fédérale qu'en Italie et même, dans une moindre mesure il est vrai, qu'en France avec le Conseil constitutionnel. Sir Edward Coke insiste ensuite sur les prérogatives du Parlement, pouvoir suprême mais non souverain auquel revient le pouvoir législatif et financier et auquel doit être subordonné le pouvoir exécutif, les ministres étant responsables devant la Chambre des Communes essentiellement.
On retrouve là ce qui deviendra le régime parlementaire classique qui, s'il a connu un certain déclin, n'en constitue pas moins encore de nos jours une des principales variantes de la Démocratie occidentale. Pourtant les mérites de Sir E. Coke ne se limitent pas à cela car il a contribué à épargner à l'Angleterre, en luttant contre les tendances despotiques de Jacques Ier et Charles Ier Stuart, le règne de l'absolutisme royal qu'a connu la France et dont notre pays ne viendra à bout qu'avec la Révolution de 1789.
Sir Edward Coke, juriste de grande distinction, est aussi aux yeux du monde anglo-saxon un très grand philosophe politique qui apporta à la science politique une remarquable contribution. Il est un précurseur de la démocratie occidentale moderne au même titre sinon plus que John Locke et Montesquieu. Il a en effet contribué à l'établissement des institutions politiques de l'Angleterre moderne alors que Locke et Montesquieu se sont le plus souvent contentés de décrire ce qui existait déjà.
C'est pourquoi ses idées politiques et constitutionnelles méritent d'être mieux connues en France et en général dans le monde non anglo-saxon. Sir Edward Coke insiste d'abord sur la nécessité dans un État digne de ce nom d'un véritable pouvoir judiciaire, régulateur des pouvoirs publics (législatif et exécutif). Il sera à ce titre parfaitement compris aux États-Unis où la Cour Suprême n'a pas craint de juger très tôt de la constitutionnalité des lois et d'affirmer encore tout récemment que le Président, lui non plus, n'était pas au-dessus de la loi et de la Constitution.
Il le sera de plus en plus de nos jours dans tout le monde occidental puisque les juridictions constitutionnelles sont en plein essor aussi bien en Allemagne fédérale qu'en Italie et même, dans une moindre mesure il est vrai, qu'en France avec le Conseil constitutionnel. Sir Edward Coke insiste ensuite sur les prérogatives du Parlement, pouvoir suprême mais non souverain auquel revient le pouvoir législatif et financier et auquel doit être subordonné le pouvoir exécutif, les ministres étant responsables devant la Chambre des Communes essentiellement.
On retrouve là ce qui deviendra le régime parlementaire classique qui, s'il a connu un certain déclin, n'en constitue pas moins encore de nos jours une des principales variantes de la Démocratie occidentale. Pourtant les mérites de Sir E. Coke ne se limitent pas à cela car il a contribué à épargner à l'Angleterre, en luttant contre les tendances despotiques de Jacques Ier et Charles Ier Stuart, le règne de l'absolutisme royal qu'a connu la France et dont notre pays ne viendra à bout qu'avec la Révolution de 1789.