Un empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française, XIXe-XXIe siècle
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- Nombre de pages512
- FormatePub
- ISBN978-2-02-146439-9
- EAN9782021464399
- Date de parution13/01/2023
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille8 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurSeuil
Résumé
Au XIXe siècle, la France s'est lancée dans la colonisation de pays entiers en Afrique et en Asie. Quelles ont été les motivations et les méthodes de cette politique ? Comment les sociétés dominées ont-elles été bouleversées, et quel développement économique et social ont-elles connu ? La décolonisation est-elle achevée aujourd'hui ? Un Empire bon marché propose de nouvelles réponses à ces questions controversées.
Grâce à un long travail d'archives et d'analyse statistique, l'ouvrage décrit ainsi avec une grande précision les États coloniaux et leur fonctionnement - à travers notamment la fiscalité, le recrutement militaire, les flux de capitaux et les inégalités.
Il montre que l'empire a peu coûté à la métropole jusqu'aux guerres d'indépendance, et que les capitaux français n'ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s'était assignée n'a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c'est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s'y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français.
Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l'évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l'impérialisme, d'hier à aujourd'hui.
Il montre que l'empire a peu coûté à la métropole jusqu'aux guerres d'indépendance, et que les capitaux français n'ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s'était assignée n'a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c'est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s'y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français.
Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l'évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l'impérialisme, d'hier à aujourd'hui.
Au XIXe siècle, la France s'est lancée dans la colonisation de pays entiers en Afrique et en Asie. Quelles ont été les motivations et les méthodes de cette politique ? Comment les sociétés dominées ont-elles été bouleversées, et quel développement économique et social ont-elles connu ? La décolonisation est-elle achevée aujourd'hui ? Un Empire bon marché propose de nouvelles réponses à ces questions controversées.
Grâce à un long travail d'archives et d'analyse statistique, l'ouvrage décrit ainsi avec une grande précision les États coloniaux et leur fonctionnement - à travers notamment la fiscalité, le recrutement militaire, les flux de capitaux et les inégalités.
Il montre que l'empire a peu coûté à la métropole jusqu'aux guerres d'indépendance, et que les capitaux français n'ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s'était assignée n'a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c'est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s'y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français.
Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l'évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l'impérialisme, d'hier à aujourd'hui.
Il montre que l'empire a peu coûté à la métropole jusqu'aux guerres d'indépendance, et que les capitaux français n'ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s'était assignée n'a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c'est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s'y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français.
Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l'évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l'impérialisme, d'hier à aujourd'hui.