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  • Nombre de pages145
  • FormatePub
  • ISBN979-10-279-0127-2
  • EAN9791027901272
  • Date de parution03/12/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurÉditions Anacharsis

Résumé

L'expédition scientifique de L'Astrofant dans les contrées antarctiques était de calibre standard, avec au programme un petit supplément ludique : envoyer dans le ciel de minuit du 31 décembre 2000 une fusée de feu d'artifice depuis le pôle Sud, qui marquerait l'entrée dans le nouveau millénaire. Du gâteau. Dire que ça a dérapé sur les pentes glissantes d'un iceberg quelconque serait trop facile - et très en-deçà de la vérité.
Alors que s'est-il passé? Mika Biermann est parvenu à retracer la chronique de cette nef des dingues dans un récit polyphonique parfaitement givré qui inaugure de fracassante manière le roman d'aventures du XXIe siècle. Comme si Edgard Poe, après avoir pris connaissance du surréalisme, des romans d'Échenoz et des films des Monty Python avait écrit ses Aventures d'Arthur Gordon Pym directement dans la traduction de Baudelaire.
Ceci dit pour les références, s'il en fallait. Car Mika Biermann possède un style propre, exact comme de la dentelle, doublé d'une palette multicolore qui distille par la grâce d'un même coup de pinceau l'ironie subtile et le grotesque bouffon sans jamais cesser d'être émouvant. Un Blanc fait partie de ces romans qui nous vengent et nous consolent tout à la fois de la médiocrité ordinaire. On pourrait y reconnaître du merveilleux.
L'expédition scientifique de L'Astrofant dans les contrées antarctiques était de calibre standard, avec au programme un petit supplément ludique : envoyer dans le ciel de minuit du 31 décembre 2000 une fusée de feu d'artifice depuis le pôle Sud, qui marquerait l'entrée dans le nouveau millénaire. Du gâteau. Dire que ça a dérapé sur les pentes glissantes d'un iceberg quelconque serait trop facile - et très en-deçà de la vérité.
Alors que s'est-il passé? Mika Biermann est parvenu à retracer la chronique de cette nef des dingues dans un récit polyphonique parfaitement givré qui inaugure de fracassante manière le roman d'aventures du XXIe siècle. Comme si Edgard Poe, après avoir pris connaissance du surréalisme, des romans d'Échenoz et des films des Monty Python avait écrit ses Aventures d'Arthur Gordon Pym directement dans la traduction de Baudelaire.
Ceci dit pour les références, s'il en fallait. Car Mika Biermann possède un style propre, exact comme de la dentelle, doublé d'une palette multicolore qui distille par la grâce d'un même coup de pinceau l'ironie subtile et le grotesque bouffon sans jamais cesser d'être émouvant. Un Blanc fait partie de ces romans qui nous vengent et nous consolent tout à la fois de la médiocrité ordinaire. On pourrait y reconnaître du merveilleux.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
The thing 2
Cette chose là, inconsciemment, je l'attendais depuis un moment : une aventure arctique extrême. Non pas que ce qu'il existait déjà fut léger mais j'avais du mal à y voir une épreuve, un dépassement quelconque. Et il aura fallu que la caricature passe par là pour que du sang se répande sur la glace et que mêlé à du caca de pingouin tout ça prennent un tour explosif et l'allure d'une aventure extrême et jusqu'au boutiste ! Et mieux encore, il fallait un style corrosif et relevé pour accompagner ce grand délire, souffler sur cette nef des fous, prisonnière des glaces... Tout était réuni pour se perdre et côtoyer l'extrême comme jamais et faire exploser les règles du genre. Bien sur, on vous le dira dès le début, "rien dans ce livre n'est inventé". Mais tout est tellement crédible dans ce livre, la glace et la folie, que de toute façon peu importe ou bravo d'avoir dynamiter le genre, ses conventions et d'avoir frôler la banquise à bord d'une astronef en déroute dont on aura plus d'un témoignage pour tenter de raccorder le tout quand la débandade arrivera. Accrochez vous donc, jamais l'aventure n'aura été poussé à de telles limites, parfois même attention au haut le cœur, faire un tour dehors menace toujours de s'éterniser dans les pires conditions et si le cuisinier de l'expédition vous soigne n'y voyez aucun humanisme. Encore une fois le poète est le plus amène pour dire la situation : "Promeneur, il n'y a pas de chemin, seulement un village sur la mer". Foutu pour foutu, les sensations fortes pour une fois sont garanties et le pire est toujours à craindre. Laissez tomber les histoires vrais, c'est chiant au regard de la parodie. (et merci à Anacharsis pour ce grand moment de délire)
Cette chose là, inconsciemment, je l'attendais depuis un moment : une aventure arctique extrême. Non pas que ce qu'il existait déjà fut léger mais j'avais du mal à y voir une épreuve, un dépassement quelconque. Et il aura fallu que la caricature passe par là pour que du sang se répande sur la glace et que mêlé à du caca de pingouin tout ça prennent un tour explosif et l'allure d'une aventure extrême et jusqu'au boutiste ! Et mieux encore, il fallait un style corrosif et relevé pour accompagner ce grand délire, souffler sur cette nef des fous, prisonnière des glaces... Tout était réuni pour se perdre et côtoyer l'extrême comme jamais et faire exploser les règles du genre. Bien sur, on vous le dira dès le début, "rien dans ce livre n'est inventé". Mais tout est tellement crédible dans ce livre, la glace et la folie, que de toute façon peu importe ou bravo d'avoir dynamiter le genre, ses conventions et d'avoir frôler la banquise à bord d'une astronef en déroute dont on aura plus d'un témoignage pour tenter de raccorder le tout quand la débandade arrivera. Accrochez vous donc, jamais l'aventure n'aura été poussé à de telles limites, parfois même attention au haut le cœur, faire un tour dehors menace toujours de s'éterniser dans les pires conditions et si le cuisinier de l'expédition vous soigne n'y voyez aucun humanisme. Encore une fois le poète est le plus amène pour dire la situation : "Promeneur, il n'y a pas de chemin, seulement un village sur la mer". Foutu pour foutu, les sensations fortes pour une fois sont garanties et le pire est toujours à craindre. Laissez tomber les histoires vrais, c'est chiant au regard de la parodie. (et merci à Anacharsis pour ce grand moment de délire)
  • Drôle
  • Inattendu
  • Ironique
  • XXIe siècle
  • aventure
  • humour noir
  • parodie
  • recit
  • delire
  • Arctique
  • extrême
  • fous
  • expédition arctique

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Plutôt sympa !
C'est un petit livre d'un peu plus de cent pages qui se lit assez vite et qui raconte l'histoire d'une expédition scientifique en Antarctique. Cependant rien ne se passe comme prévu et le groupe en expédition finit par être séparé : Certains sont encore sur le bateau, d'autres non... Au final on se retrouve avec trois groupes de personnages. Le récit est écrit sous la forme de reconstitution de carnets de bord de plusieurs de ces personnes présentes lors de l'expédition ce qui permet d'avoir plusieurs points de vue. Les personnages sont assez particuliers, on a d'abord le cuisinier qui semble être ironique à chaque instant, qui n'a clairement pas envie d'être là. Tous les passages le concernant se terminent par une petite note de cuisine, comme pour accentuer l'ironie de l'histoire. "On est dans une situation critique, mais c'est pas grave, on a toujours à manger". Le premier officier Arg Chant se retrouve finalement seul et est prêt à tout pour s'en sortir. Son seul but semble être de lancer la fameuse fusée qui a été emmenée pour le réveillon. Par la suite on a des passages un peu particulier. Par exemple nous avons un passage sur l'une des scientifiques de l'Astrofant, seul passage d'ailleurs. C'est une érudit, on le voit par le texte plutôt technique de son carnet de bord. C'est un personnage qui semble carrément hystérique (en particulier le passage où elle "s'entraîne" pour ne pas perdre la main en chirurgie). Mis à part ça on a certains passages qui font une genre de transition, qui ne font pas parti des carnets de bord ce qui est assez agréable par exemple on a une explication sur les effets du froid sur le corps ou encore un extrait du livre que l'un des groupes trouvent sur le sol. On a l'impression que plusieurs ont abandonné l'idée de retrouver le bateau et cherchent plutôt un moyen de survivre. On voit alors progressivement les personnages retourner à l'état primitif où survivre est tout ce qui compte. Phrase ironique d'ailleurs dans cet état d'esprit que j'aime assez "Nus, sales, accroupis dans la fumée devant le bûcher, nous retrouvâmes notre humanité". Au final quand lit la quatrième de couverture on s'attend à un récit scientifique ou encore à quelque chose d'assez tragique, mais c'est surtout l'instinct de survie qui guide les personnages et c'est le fait de voir ces personnages petit à petit perdre le contrôle qui fait que cette histoire est particulièrement intéressante et que j'ai aimé la lire.
C'est un petit livre d'un peu plus de cent pages qui se lit assez vite et qui raconte l'histoire d'une expédition scientifique en Antarctique. Cependant rien ne se passe comme prévu et le groupe en expédition finit par être séparé : Certains sont encore sur le bateau, d'autres non... Au final on se retrouve avec trois groupes de personnages. Le récit est écrit sous la forme de reconstitution de carnets de bord de plusieurs de ces personnes présentes lors de l'expédition ce qui permet d'avoir plusieurs points de vue. Les personnages sont assez particuliers, on a d'abord le cuisinier qui semble être ironique à chaque instant, qui n'a clairement pas envie d'être là. Tous les passages le concernant se terminent par une petite note de cuisine, comme pour accentuer l'ironie de l'histoire. "On est dans une situation critique, mais c'est pas grave, on a toujours à manger". Le premier officier Arg Chant se retrouve finalement seul et est prêt à tout pour s'en sortir. Son seul but semble être de lancer la fameuse fusée qui a été emmenée pour le réveillon. Par la suite on a des passages un peu particulier. Par exemple nous avons un passage sur l'une des scientifiques de l'Astrofant, seul passage d'ailleurs. C'est une érudit, on le voit par le texte plutôt technique de son carnet de bord. C'est un personnage qui semble carrément hystérique (en particulier le passage où elle "s'entraîne" pour ne pas perdre la main en chirurgie). Mis à part ça on a certains passages qui font une genre de transition, qui ne font pas parti des carnets de bord ce qui est assez agréable par exemple on a une explication sur les effets du froid sur le corps ou encore un extrait du livre que l'un des groupes trouvent sur le sol. On a l'impression que plusieurs ont abandonné l'idée de retrouver le bateau et cherchent plutôt un moyen de survivre. On voit alors progressivement les personnages retourner à l'état primitif où survivre est tout ce qui compte. Phrase ironique d'ailleurs dans cet état d'esprit que j'aime assez "Nus, sales, accroupis dans la fumée devant le bûcher, nous retrouvâmes notre humanité". Au final quand lit la quatrième de couverture on s'attend à un récit scientifique ou encore à quelque chose d'assez tragique, mais c'est surtout l'instinct de survie qui guide les personnages et c'est le fait de voir ces personnages petit à petit perdre le contrôle qui fait que cette histoire est particulièrement intéressante et que j'ai aimé la lire.
  • Ironique
  • Intriguant
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