Trois ans de captivité chez les Patagons
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- FormatMulti-format
- ISBN978-2-38626-411-5
- EAN9782386264115
- Date de parution15/11/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurEditions Homme et Litterature
Résumé
Dans les premiers mois de l'année 1856, après avoir visité, au sud de la confédération Argentine, Carmen, sur le Rio Negro, et le fort Argentino au fond de la baie Blanche, j'errais parmi les établissements buenos-airiens clairsemés sur le Rio Quéquen, cours d'eau rarement tracé et plus rarement encore dénommé sur nos cartes européennes. Quels motifs avaient pu entraîner un enfant de Paris à cette extrémité du nouveau monde ? Quelques mots doivent me suffire pour les faire connaître.
Comme tant de milliers de Français que chaque année voit quitter le sol natal pour les rives de la Plata, j'étais venu en 1855 tenter la fortune à Montevideo et à Buenos-Aires, et essayer d'acquérir, au prix de connaissances pratiques que j'avais acquises à Paris dans le commerce d'exportation, la certitude du pain quotidien pour moi et un peu d'aisance pour les vieux jours de ma mère.
Mais, hélas ! rien ne m'avait réussi : ni à Montevideo, où je trouvai installée une concurrence beaucoup trop forte pour moi, ni à Buenos-Aires, en proie à une des crises révolutionnaires qui l'agitent périodiquement. Alors j'avais entrepris de visiter les districts frontières des tribus indiennes, dans l'espoir de rencontrer de meilleures chances sur ce sol moins battu des Européens, mais je n'y avais pas été plus heureux que dans les grandes villes qu'ils exploitent.
Mais, hélas ! rien ne m'avait réussi : ni à Montevideo, où je trouvai installée une concurrence beaucoup trop forte pour moi, ni à Buenos-Aires, en proie à une des crises révolutionnaires qui l'agitent périodiquement. Alors j'avais entrepris de visiter les districts frontières des tribus indiennes, dans l'espoir de rencontrer de meilleures chances sur ce sol moins battu des Européens, mais je n'y avais pas été plus heureux que dans les grandes villes qu'ils exploitent.
Dans les premiers mois de l'année 1856, après avoir visité, au sud de la confédération Argentine, Carmen, sur le Rio Negro, et le fort Argentino au fond de la baie Blanche, j'errais parmi les établissements buenos-airiens clairsemés sur le Rio Quéquen, cours d'eau rarement tracé et plus rarement encore dénommé sur nos cartes européennes. Quels motifs avaient pu entraîner un enfant de Paris à cette extrémité du nouveau monde ? Quelques mots doivent me suffire pour les faire connaître.
Comme tant de milliers de Français que chaque année voit quitter le sol natal pour les rives de la Plata, j'étais venu en 1855 tenter la fortune à Montevideo et à Buenos-Aires, et essayer d'acquérir, au prix de connaissances pratiques que j'avais acquises à Paris dans le commerce d'exportation, la certitude du pain quotidien pour moi et un peu d'aisance pour les vieux jours de ma mère.
Mais, hélas ! rien ne m'avait réussi : ni à Montevideo, où je trouvai installée une concurrence beaucoup trop forte pour moi, ni à Buenos-Aires, en proie à une des crises révolutionnaires qui l'agitent périodiquement. Alors j'avais entrepris de visiter les districts frontières des tribus indiennes, dans l'espoir de rencontrer de meilleures chances sur ce sol moins battu des Européens, mais je n'y avais pas été plus heureux que dans les grandes villes qu'ils exploitent.
Mais, hélas ! rien ne m'avait réussi : ni à Montevideo, où je trouvai installée une concurrence beaucoup trop forte pour moi, ni à Buenos-Aires, en proie à une des crises révolutionnaires qui l'agitent périodiquement. Alors j'avais entrepris de visiter les districts frontières des tribus indiennes, dans l'espoir de rencontrer de meilleures chances sur ce sol moins battu des Européens, mais je n'y avais pas été plus heureux que dans les grandes villes qu'ils exploitent.