Travailler dans ces conditions ? Jamais !. Sur le capitalisme, les femmes et l'anarchisme
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- Nombre de pages120
- FormatePub
- ISBN978-2-228-93521-0
- EAN9782228935210
- Date de parution10/01/2024
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille635 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPayot
- Directeur scientifiqueLéa Gauthier
Résumé
Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, il y eut aux États-Unis trois pionnières de l'anarcha-féminisme : Emma Goldman, Voltairine de Cleyre, et Lucy Parsons (1851-1942). Racisée, surnommée « la déesse de l'anarchie » par certains quoique souvent invisibilisée, elle est d'une grande radicalité. Pour elle, l'oppression des femmes est d'abord une affaire de classe et découle directement du capitalisme ; leur émancipation passe donc par celles de la classe ouvrière et des plus démuni·es.
On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. »
On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. »
Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, il y eut aux États-Unis trois pionnières de l'anarcha-féminisme : Emma Goldman, Voltairine de Cleyre, et Lucy Parsons (1851-1942). Racisée, surnommée « la déesse de l'anarchie » par certains quoique souvent invisibilisée, elle est d'une grande radicalité. Pour elle, l'oppression des femmes est d'abord une affaire de classe et découle directement du capitalisme ; leur émancipation passe donc par celles de la classe ouvrière et des plus démuni·es.
On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. »
On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. »