Traité des blancs, traités des noirs. Aspects méconnus et conséquences actuelles
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- Nombre de pages242
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20716-5
- EAN9782296207165
- Date de parution01/10/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Depuis quelques années, une production foisonnante de travaux, universitaires ou non, répète avec insistance que la traite négrière transatlantique eut lieu parce que les Africains pratiquant l'esclavage de longue date, avaient la fâcheuse habitude de se vendre les uns les autres. Pour prouver la validité de ce postulat, on nous rappelle qu'à partir du VIIe siècle une certaine Afrique était devenue pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans.
Ce postulat a la vie longue parce qu'il sert à renforcer le sentiment d'une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l'infériorité morale des Africains. Mais une approche plus respectueuse de la vérité nous apprend que les Européens, loin d'avoir mis fin au commerce des esclaves après l'antiquité, ont continué à se vendre les uns les autres. A partir du VIIle siècle, et jusqu'à la fin du Moyen Age, une certaine Europe était elle aussi, pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans: des Européens étaient vendus par d'autres Européens aux marchands trafiquants d'esclaves.
En Europe et en Afrique, à la même époque, fonctionnaient quelques centres de castration contrôlés par des commerçants spécialisés dans la "fabrication d'eunuques", une marchandise très prisée alors dans le monde arabomusulman. Ces faits et leurs conséquences sont généralement ignorés (sauf de quelques rares spécialistes), car aucune mention n'en est faite dans les manuels d'enseignement. Or, d'une histoire tronquée on ne peut tirer que des idées faussées.
Cet ouvrage comble une importante lacune.
Ce postulat a la vie longue parce qu'il sert à renforcer le sentiment d'une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l'infériorité morale des Africains. Mais une approche plus respectueuse de la vérité nous apprend que les Européens, loin d'avoir mis fin au commerce des esclaves après l'antiquité, ont continué à se vendre les uns les autres. A partir du VIIle siècle, et jusqu'à la fin du Moyen Age, une certaine Europe était elle aussi, pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans: des Européens étaient vendus par d'autres Européens aux marchands trafiquants d'esclaves.
En Europe et en Afrique, à la même époque, fonctionnaient quelques centres de castration contrôlés par des commerçants spécialisés dans la "fabrication d'eunuques", une marchandise très prisée alors dans le monde arabomusulman. Ces faits et leurs conséquences sont généralement ignorés (sauf de quelques rares spécialistes), car aucune mention n'en est faite dans les manuels d'enseignement. Or, d'une histoire tronquée on ne peut tirer que des idées faussées.
Cet ouvrage comble une importante lacune.
Depuis quelques années, une production foisonnante de travaux, universitaires ou non, répète avec insistance que la traite négrière transatlantique eut lieu parce que les Africains pratiquant l'esclavage de longue date, avaient la fâcheuse habitude de se vendre les uns les autres. Pour prouver la validité de ce postulat, on nous rappelle qu'à partir du VIIe siècle une certaine Afrique était devenue pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans.
Ce postulat a la vie longue parce qu'il sert à renforcer le sentiment d'une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l'infériorité morale des Africains. Mais une approche plus respectueuse de la vérité nous apprend que les Européens, loin d'avoir mis fin au commerce des esclaves après l'antiquité, ont continué à se vendre les uns les autres. A partir du VIIle siècle, et jusqu'à la fin du Moyen Age, une certaine Europe était elle aussi, pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans: des Européens étaient vendus par d'autres Européens aux marchands trafiquants d'esclaves.
En Europe et en Afrique, à la même époque, fonctionnaient quelques centres de castration contrôlés par des commerçants spécialisés dans la "fabrication d'eunuques", une marchandise très prisée alors dans le monde arabomusulman. Ces faits et leurs conséquences sont généralement ignorés (sauf de quelques rares spécialistes), car aucune mention n'en est faite dans les manuels d'enseignement. Or, d'une histoire tronquée on ne peut tirer que des idées faussées.
Cet ouvrage comble une importante lacune.
Ce postulat a la vie longue parce qu'il sert à renforcer le sentiment d'une supériorité morale des Européens dont le corollaire est l'infériorité morale des Africains. Mais une approche plus respectueuse de la vérité nous apprend que les Européens, loin d'avoir mis fin au commerce des esclaves après l'antiquité, ont continué à se vendre les uns les autres. A partir du VIIle siècle, et jusqu'à la fin du Moyen Age, une certaine Europe était elle aussi, pourvoyeuse d'esclaves exportés vers les pays musulmans: des Européens étaient vendus par d'autres Européens aux marchands trafiquants d'esclaves.
En Europe et en Afrique, à la même époque, fonctionnaient quelques centres de castration contrôlés par des commerçants spécialisés dans la "fabrication d'eunuques", une marchandise très prisée alors dans le monde arabomusulman. Ces faits et leurs conséquences sont généralement ignorés (sauf de quelques rares spécialistes), car aucune mention n'en est faite dans les manuels d'enseignement. Or, d'une histoire tronquée on ne peut tirer que des idées faussées.
Cet ouvrage comble une importante lacune.