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  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-08-147854-1
  • EAN9782081478541
  • Date de parution24/09/2019
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille348 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

« Un jour, j'ai acheté un Berlingo. J'ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J'ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J'ai avalé les kilomètres, en écoutant King of the Road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L'appartement. J'ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues. » Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s'installer, Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle.
Devant l'étonnante simplicité des choses, tout quitter signifie la réconciliation avec soi.
« Un jour, j'ai acheté un Berlingo. J'ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J'ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J'ai avalé les kilomètres, en écoutant King of the Road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L'appartement. J'ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues. » Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s'installer, Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle.
Devant l'étonnante simplicité des choses, tout quitter signifie la réconciliation avec soi.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Caroline BbDecitre Crêches-sur-Saône
5/5
Comme une vague
Autrefois éditrice dans le monde de la BD, Anaïs décide un jour de partir de la frénésie parisienne pour le Sud. Troquer le bureau contre l'eau, les réunions contre le surf, un abandon de sa vie précédente pour finalement devenir soi. Dans un style décousu et fluide, elle nous livre la beauté d'une vie déconnectée et simple, la poésie des petits instants, des gestes oubliés. Ce roman ultra personnel est une respiration.
Autrefois éditrice dans le monde de la BD, Anaïs décide un jour de partir de la frénésie parisienne pour le Sud. Troquer le bureau contre l'eau, les réunions contre le surf, un abandon de sa vie précédente pour finalement devenir soi. Dans un style décousu et fluide, elle nous livre la beauté d'une vie déconnectée et simple, la poésie des petits instants, des gestes oubliés. Ce roman ultra personnel est une respiration.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Se retrouver
Un très beau roman plein de douceur et de joie, un livre à ne pas manquer, qui reconnecte à une vision du monde plus simple et plus vraie. Un coup de coeur.
Un très beau roman plein de douceur et de joie, un livre à ne pas manquer, qui reconnecte à une vision du monde plus simple et plus vraie. Un coup de coeur.
Mais se retrouver...
Trouver un livre qui fait du bien n’est pas si facile. La plupart des romans tournent autour de sujets graves, pesants, terrifiants parce que oui, lire juste une intrigue où rien de méchant ne se déroule, cela peut vite être ennuyeux. Le bonheur, la joie de vivre, le plaisir ne sont pas forcément très vendeurs. Pour autant, je pense que trop regarder la noirceur de ce monde ne peut qu’être nocif. Vivre dans un environnement toxique l’est tout autant. Il faut donc trouver la force, le courage de partir, s’en donner les moyens. Anaïs Vanel l’a fait et dans son roman autobiographique (mais pas que), elle nous donne énormément. Parce qu’elle n’en pouvait plus, parce que c’était devenu une évidence, presque une question de survie, elle est partie d’un monde trop surfait, trop surestimer pour se reconnecter à ses rêves d’enfants, à une couleur (le bleu), à un monde plus tangible, plus véridique, palpable, plus simple… Son texte se découpe en quatre parties, en suivant le rythme des saisons. Anaïs reconquiert le temps, celui qui passe, mais sans tout écraser sur sa route comme celui qui est lié au stress du toujours plus vite, toujours plus fort. Là, on respire, on sent, on prend la mesure des choses, on les touche, on les vit. Parfois, on replonge dans le passé pour y retrouver des racines qu’on avait oubliées, caché sous des tonnes de devoirs que l’on pensait incontournables. Ces coups d’œil dans le rétroviseur font que l’on s’enracine dans ses choix. Cela fait sens. Je me suis forcée à ne pas dévorer ce livre pour mieux le savourer et faire mienne cette expérience qui me parle vraiment et profondément car elle s’inscrit dans un désir commun avec ma moitié. Tout quitter, Anaïs Vanel l’a fait. Nous, on y songe et comme elle, on attend juste le déclic qui viendra car pour aujourd’hui, c’est impossible, mais demain ? On attend la vague et Anaïs est bon professeur, guide et amie. Elle a trouvé ce qu’elle cherchait, notre quête est différente, mais pas si éloignée. Un livre qui fait du bien, qui conforte et réconforte. Un livre à picorer encore et encore.
Trouver un livre qui fait du bien n’est pas si facile. La plupart des romans tournent autour de sujets graves, pesants, terrifiants parce que oui, lire juste une intrigue où rien de méchant ne se déroule, cela peut vite être ennuyeux. Le bonheur, la joie de vivre, le plaisir ne sont pas forcément très vendeurs. Pour autant, je pense que trop regarder la noirceur de ce monde ne peut qu’être nocif. Vivre dans un environnement toxique l’est tout autant. Il faut donc trouver la force, le courage de partir, s’en donner les moyens. Anaïs Vanel l’a fait et dans son roman autobiographique (mais pas que), elle nous donne énormément. Parce qu’elle n’en pouvait plus, parce que c’était devenu une évidence, presque une question de survie, elle est partie d’un monde trop surfait, trop surestimer pour se reconnecter à ses rêves d’enfants, à une couleur (le bleu), à un monde plus tangible, plus véridique, palpable, plus simple… Son texte se découpe en quatre parties, en suivant le rythme des saisons. Anaïs reconquiert le temps, celui qui passe, mais sans tout écraser sur sa route comme celui qui est lié au stress du toujours plus vite, toujours plus fort. Là, on respire, on sent, on prend la mesure des choses, on les touche, on les vit. Parfois, on replonge dans le passé pour y retrouver des racines qu’on avait oubliées, caché sous des tonnes de devoirs que l’on pensait incontournables. Ces coups d’œil dans le rétroviseur font que l’on s’enracine dans ses choix. Cela fait sens. Je me suis forcée à ne pas dévorer ce livre pour mieux le savourer et faire mienne cette expérience qui me parle vraiment et profondément car elle s’inscrit dans un désir commun avec ma moitié. Tout quitter, Anaïs Vanel l’a fait. Nous, on y songe et comme elle, on attend juste le déclic qui viendra car pour aujourd’hui, c’est impossible, mais demain ? On attend la vague et Anaïs est bon professeur, guide et amie. Elle a trouvé ce qu’elle cherchait, notre quête est différente, mais pas si éloignée. Un livre qui fait du bien, qui conforte et réconforte. Un livre à picorer encore et encore.
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