Tous notés
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages208
- FormatePub
- ISBN979-10-329-2672-7
- EAN9791032926727
- Date de parution15/03/2023
- Protection num.Adobe DRM
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurÉditions de l'Observatoire
Résumé
"Votre avis nous intéresse !" Qui n'a pas reçu ce message après avoir réservé en ligne un hôtel ou un restaurant, acheté un vêtement ou un livre, pris rendez-vous avec un plombier ou un médecin ? Dans l'ère de la notation qui est aujourd'hui la nôtre, on nous propose de tout évaluer, tout le monde, tout le temps. L'obsession de la note régit notre quotidien, à coup d'étoiles, de likes, de classements.
Utiles, ces avis ? C'est indéniable. Pour autant, leur démocratisation bouleverse nos rapports humains comme nos habitudes de vie. Évaluer son prof ou son médecin ? C'est désormais possible. Ses propres performances sexuelles ? Des applications ont été créées pour. Donner de mauvaises appréciations en ligne à un concurrent ? C'est devenu un métier. Dans ce jeu permanent du jugement, l'autre devient une menace, soi-même un étranger et les valeurs morales s'effacent au profit de métriques techniques.
Face à une telle situation, il faut reprendre le contrôle. La tâche n'a rien d'insurmontable. À condition, nous dit Pierre Bentata, de regarder en face ce qui nous pousse à tout noter. Car noter, c'est juger, et juger, c'est bien souvent haïr la réalité. Il est donc temps d'accepter le monde tel qu'il est et de dompter notre ressentiment pour retrouver un peu de sérénité et de bon sens.
Utiles, ces avis ? C'est indéniable. Pour autant, leur démocratisation bouleverse nos rapports humains comme nos habitudes de vie. Évaluer son prof ou son médecin ? C'est désormais possible. Ses propres performances sexuelles ? Des applications ont été créées pour. Donner de mauvaises appréciations en ligne à un concurrent ? C'est devenu un métier. Dans ce jeu permanent du jugement, l'autre devient une menace, soi-même un étranger et les valeurs morales s'effacent au profit de métriques techniques.
Face à une telle situation, il faut reprendre le contrôle. La tâche n'a rien d'insurmontable. À condition, nous dit Pierre Bentata, de regarder en face ce qui nous pousse à tout noter. Car noter, c'est juger, et juger, c'est bien souvent haïr la réalité. Il est donc temps d'accepter le monde tel qu'il est et de dompter notre ressentiment pour retrouver un peu de sérénité et de bon sens.
"Votre avis nous intéresse !" Qui n'a pas reçu ce message après avoir réservé en ligne un hôtel ou un restaurant, acheté un vêtement ou un livre, pris rendez-vous avec un plombier ou un médecin ? Dans l'ère de la notation qui est aujourd'hui la nôtre, on nous propose de tout évaluer, tout le monde, tout le temps. L'obsession de la note régit notre quotidien, à coup d'étoiles, de likes, de classements.
Utiles, ces avis ? C'est indéniable. Pour autant, leur démocratisation bouleverse nos rapports humains comme nos habitudes de vie. Évaluer son prof ou son médecin ? C'est désormais possible. Ses propres performances sexuelles ? Des applications ont été créées pour. Donner de mauvaises appréciations en ligne à un concurrent ? C'est devenu un métier. Dans ce jeu permanent du jugement, l'autre devient une menace, soi-même un étranger et les valeurs morales s'effacent au profit de métriques techniques.
Face à une telle situation, il faut reprendre le contrôle. La tâche n'a rien d'insurmontable. À condition, nous dit Pierre Bentata, de regarder en face ce qui nous pousse à tout noter. Car noter, c'est juger, et juger, c'est bien souvent haïr la réalité. Il est donc temps d'accepter le monde tel qu'il est et de dompter notre ressentiment pour retrouver un peu de sérénité et de bon sens.
Utiles, ces avis ? C'est indéniable. Pour autant, leur démocratisation bouleverse nos rapports humains comme nos habitudes de vie. Évaluer son prof ou son médecin ? C'est désormais possible. Ses propres performances sexuelles ? Des applications ont été créées pour. Donner de mauvaises appréciations en ligne à un concurrent ? C'est devenu un métier. Dans ce jeu permanent du jugement, l'autre devient une menace, soi-même un étranger et les valeurs morales s'effacent au profit de métriques techniques.
Face à une telle situation, il faut reprendre le contrôle. La tâche n'a rien d'insurmontable. À condition, nous dit Pierre Bentata, de regarder en face ce qui nous pousse à tout noter. Car noter, c'est juger, et juger, c'est bien souvent haïr la réalité. Il est donc temps d'accepter le monde tel qu'il est et de dompter notre ressentiment pour retrouver un peu de sérénité et de bon sens.