Tocqueville ou L'intranquillité
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- Nombre de pages240
- FormatPDF
- ISBN2-296-35467-X
- EAN9782296354678
- Date de parution01/01/1998
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
On voit aujourd'hui en Tocqueville le penseur du monde libre. On croit généralement qu'il a deviné les voies et moyens d'une citoyenneté paisible, avant même que s'abatte sur la démocratie le péril de la servitude volontaire. On admire cet éclaireur du modèle américain, échappé du cœur des ténèbres révolutionnaires. C'est du moins ce que nous enseignent nos maîtres. Pouvons-nous, à notre tour, devenir sages parce que libres, libres parce que citoyens, dans cet espace de l'échange ? Le croire serait faire abstraction du despotisme du marché, des peurs et des envies que développe la société marchande.
Ce serait oublier qu'elle ne tient qu'au prix de la dénégation de nous-mêmes et des autres ; que le raisonnable, où nous nous contraignons, est un mur qui s'écroule chaque jour, sous la pensée de l'intranquillité, et qu'il faut rebâtir, c'est-à-dire déposséder pour accumuler. Tocqueville ne dit pas autre chose. Le dit-il, vraiment ? C'est en le lisant qu'on le découvre ?
Ce serait oublier qu'elle ne tient qu'au prix de la dénégation de nous-mêmes et des autres ; que le raisonnable, où nous nous contraignons, est un mur qui s'écroule chaque jour, sous la pensée de l'intranquillité, et qu'il faut rebâtir, c'est-à-dire déposséder pour accumuler. Tocqueville ne dit pas autre chose. Le dit-il, vraiment ? C'est en le lisant qu'on le découvre ?
On voit aujourd'hui en Tocqueville le penseur du monde libre. On croit généralement qu'il a deviné les voies et moyens d'une citoyenneté paisible, avant même que s'abatte sur la démocratie le péril de la servitude volontaire. On admire cet éclaireur du modèle américain, échappé du cœur des ténèbres révolutionnaires. C'est du moins ce que nous enseignent nos maîtres. Pouvons-nous, à notre tour, devenir sages parce que libres, libres parce que citoyens, dans cet espace de l'échange ? Le croire serait faire abstraction du despotisme du marché, des peurs et des envies que développe la société marchande.
Ce serait oublier qu'elle ne tient qu'au prix de la dénégation de nous-mêmes et des autres ; que le raisonnable, où nous nous contraignons, est un mur qui s'écroule chaque jour, sous la pensée de l'intranquillité, et qu'il faut rebâtir, c'est-à-dire déposséder pour accumuler. Tocqueville ne dit pas autre chose. Le dit-il, vraiment ? C'est en le lisant qu'on le découvre ?
Ce serait oublier qu'elle ne tient qu'au prix de la dénégation de nous-mêmes et des autres ; que le raisonnable, où nous nous contraignons, est un mur qui s'écroule chaque jour, sous la pensée de l'intranquillité, et qu'il faut rebâtir, c'est-à-dire déposséder pour accumuler. Tocqueville ne dit pas autre chose. Le dit-il, vraiment ? C'est en le lisant qu'on le découvre ?