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Récit construit sur plusieurs époques, "Tant que nous serons ensemble" aborde le sujet compliqué de l'amour interdit. Servi par une sensibilité exacerbée, des personnages complexes mais aussi des dessins de toute beauté, cette série va questionner et remuer ses lecteurs, comme peu d'oeuvres savent le faire.
Kei et Aki viennent d'emménager dans un nouveau quartier, loin de tous ceux qui les connaissent.
Et si tout le monde voit en eux un adorable couple de jeunes mariés, s'ils portent le même nom de famille, c'est pour une toute autre raison... Lui travaille au sein d'une maison d'édition. Elle est puéricultrice au sein d'un jardin d'enfants. Quelles sont les raisons qui ont pu pousser ces deux jeunes adultes au passé vaporeux à vouloir se faire oublier de leurs proches et vivre, dans le plus grand secret, leur amour platonique ?
Un manga brouillon
Il est très rare que je donne des avis peu positifs, surtout lorsqu'il s'agit des maisons d'édition Akata et pourtant, force est de croire que tout arrive un jour !
C'était l'une des sorties que j'attendais le plus, de part son sujet et de part la couverture que j'avais trouvé magnifique. J'avais également lu un article du Coyote Mag qui vantait ce manga comme traitant le sujet de manière brillante. J'étais donc prête à le lire avec une impatience sans limite !
J'ai été déçue je vous l'avoue.
Le sujet de l'inceste est exploité très vite et de manière très brouillonne et décousue. Je n'ai pas vu d'évolution de l'histoire d'amour ou de sujets qui donnent à réfléchir et qui passeraient un message fort.
Dans la deuxième partie du manga nous suivons un autre personnage et la transition est telle que je n'ai rien compris. Je n'ai pas vu la valeur ajoutée que cela aurait pu apporter à l'histoire initiale, ni même l'intérêt de cette histoire en elle-même.
En bref je ne l'ai même pas fini et si vous aimez les histoires qui, à défaut d'être de bonnes histoires sont tout de même bien construites, je vous conseille de passer votre chemin.