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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-082242-4
  • EAN9782130822424
  • Date de parution16/10/2019
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille860 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

« Survivre à quelqu'un » : tel est le sens le plus ancien du mot « survivre ». Il s'oppose moins à la mort qu'il n'en dit la proximité, le décès d'un proche étant la seule expérience de la mort que nous puissions vivre au présent.  La survie psychique évoque un « appareil de l'âme » atteint dans ses possibilités créatrices, qui ne fonctionne plus qu'au minimum de ses capacités productives. L'histoire du sujet permet rarement de relier cette menace de l'effondrement à un moment tragique, car la temporalité humaine diffracte le trauma et impose la réalité psychique de l'après-coup à l'existence.
Cet appareil de liaison, qui permet de symboliser et transformer, est-il simplement en panne ou à reconstruire ? L'attraction du transfert peut-elle substituer « vivre » à « survivre », pour que le monde apparaisse sous un nouveau jour ? À l'heure des canots de sauvetage en Méditerranée, quand l'auto-conservation règne en seul maître, « survivre » perd tout sens métaphorique. Quand « toutes les valeurs de la culture s'inclinent devant la survie » (Imre Kertész) car la terreur ne permet rien d'autre, d'où peut surgir l'espoir, celui de l'histoire et de sa transformation de la catastrophe en expérience ?
« Survivre à quelqu'un » : tel est le sens le plus ancien du mot « survivre ». Il s'oppose moins à la mort qu'il n'en dit la proximité, le décès d'un proche étant la seule expérience de la mort que nous puissions vivre au présent.  La survie psychique évoque un « appareil de l'âme » atteint dans ses possibilités créatrices, qui ne fonctionne plus qu'au minimum de ses capacités productives. L'histoire du sujet permet rarement de relier cette menace de l'effondrement à un moment tragique, car la temporalité humaine diffracte le trauma et impose la réalité psychique de l'après-coup à l'existence.
Cet appareil de liaison, qui permet de symboliser et transformer, est-il simplement en panne ou à reconstruire ? L'attraction du transfert peut-elle substituer « vivre » à « survivre », pour que le monde apparaisse sous un nouveau jour ? À l'heure des canots de sauvetage en Méditerranée, quand l'auto-conservation règne en seul maître, « survivre » perd tout sens métaphorique. Quand « toutes les valeurs de la culture s'inclinent devant la survie » (Imre Kertész) car la terreur ne permet rien d'autre, d'où peut surgir l'espoir, celui de l'histoire et de sa transformation de la catastrophe en expérience ?