Sur la Commune. Cerises de sang
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- Nombre de pages376
- FormatPDF
- ISBN2-296-33815-1
- EAN9782296338159
- Date de parution01/10/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille11 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La commune de Paris marque le terme de l'arrangement imaginaire par lequel ce que l'on a appelé le mouvement social prétendait réaliser l'accord du travail et du capital. L'événement est d'une lecture complexe, car on crut longtemps, aux dires mêmes de Marx, que cette Commune était l'ébauche du futur Gouvernement ouvrier. Cet épisode sanglant fut en vérité, par des voies subreptices, l'avènement de la république, tant attendue par les progressistes de toute espèce, et quoique Jules Ferry ait dû s'enfuir par une fenêtre pour inaugurer sa prise de pouvoir à venir.
La Commune fut à l'opposé de ce que l'on en a dit : pas de complot, ni d'un côté ni de l'autre ; à peine des projets, qui furent de toute façon rendus caducs à peine ébauchés. Une guerre perdue d'avance, une résistance patriotique, une grande peur de la révolution. Un massacre de la canaille, qui préfigure d'autres massacres d'une autre canaille, celle que nous avons inventée en ces temps post-modernes, toujours emplis des cris de souffrance des humiliés victimes de la haine peureuse des nantis.
La Commune fut à l'opposé de ce que l'on en a dit : pas de complot, ni d'un côté ni de l'autre ; à peine des projets, qui furent de toute façon rendus caducs à peine ébauchés. Une guerre perdue d'avance, une résistance patriotique, une grande peur de la révolution. Un massacre de la canaille, qui préfigure d'autres massacres d'une autre canaille, celle que nous avons inventée en ces temps post-modernes, toujours emplis des cris de souffrance des humiliés victimes de la haine peureuse des nantis.
La commune de Paris marque le terme de l'arrangement imaginaire par lequel ce que l'on a appelé le mouvement social prétendait réaliser l'accord du travail et du capital. L'événement est d'une lecture complexe, car on crut longtemps, aux dires mêmes de Marx, que cette Commune était l'ébauche du futur Gouvernement ouvrier. Cet épisode sanglant fut en vérité, par des voies subreptices, l'avènement de la république, tant attendue par les progressistes de toute espèce, et quoique Jules Ferry ait dû s'enfuir par une fenêtre pour inaugurer sa prise de pouvoir à venir.
La Commune fut à l'opposé de ce que l'on en a dit : pas de complot, ni d'un côté ni de l'autre ; à peine des projets, qui furent de toute façon rendus caducs à peine ébauchés. Une guerre perdue d'avance, une résistance patriotique, une grande peur de la révolution. Un massacre de la canaille, qui préfigure d'autres massacres d'une autre canaille, celle que nous avons inventée en ces temps post-modernes, toujours emplis des cris de souffrance des humiliés victimes de la haine peureuse des nantis.
La Commune fut à l'opposé de ce que l'on en a dit : pas de complot, ni d'un côté ni de l'autre ; à peine des projets, qui furent de toute façon rendus caducs à peine ébauchés. Une guerre perdue d'avance, une résistance patriotique, une grande peur de la révolution. Un massacre de la canaille, qui préfigure d'autres massacres d'une autre canaille, celle que nous avons inventée en ces temps post-modernes, toujours emplis des cris de souffrance des humiliés victimes de la haine peureuse des nantis.