Steinbeck et les Résistants du Jura. Histoire du séjour que fit le romancier américian chez les petits vignerons de Poligny en 1952

Par : Bernard Cabiron

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  • Nombre de pages98
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-48689-8
  • EAN9782296486898
  • Date de parution01/03/2012
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Il y avait peu de chance que la littérature avant-gardiste américaine rencontre la France laborieuse de l'après-guerre, et encore moins dans les ruelles de Poligny, au creux du Revermont jurassien, "les entrailles de la France". Il y avait peu de chance que John Steinbeck, futur prix Nobel de littérature, partage un peu du quotidien (et des bons crus) de ces vignerons, chasseurs avant d'être "communistes".
Et pourtant c'est bien ce qui arriva en mai 1952 grâce à l'enseignant Louis Gibey, ancien Résistant et naturellement anglophone qui, après avoir entretenu une amitié épistolaire, réussit le tour de force d'inviter son écrivain fétiche pour une halte improbable dans son ex-commune libre peuplée d'attachants Gaulois dont le penchant pour l'indépendance et la pensée libre n'était pas le moindre de leurs traits de caractère.
De ces conversations de caveau, il aurait dû ne rien rester, si Bernard Cabiron n'avait eu l'excellente idée d'enluminer cette rencontre incongrue sur fond d'agapes franchouillardes. Car le tintouin politicomédiatique qui s'ensuivit faillit bien enfouir à jamais ce joyau de la petite histoire littéraire.
Il y avait peu de chance que la littérature avant-gardiste américaine rencontre la France laborieuse de l'après-guerre, et encore moins dans les ruelles de Poligny, au creux du Revermont jurassien, "les entrailles de la France". Il y avait peu de chance que John Steinbeck, futur prix Nobel de littérature, partage un peu du quotidien (et des bons crus) de ces vignerons, chasseurs avant d'être "communistes".
Et pourtant c'est bien ce qui arriva en mai 1952 grâce à l'enseignant Louis Gibey, ancien Résistant et naturellement anglophone qui, après avoir entretenu une amitié épistolaire, réussit le tour de force d'inviter son écrivain fétiche pour une halte improbable dans son ex-commune libre peuplée d'attachants Gaulois dont le penchant pour l'indépendance et la pensée libre n'était pas le moindre de leurs traits de caractère.
De ces conversations de caveau, il aurait dû ne rien rester, si Bernard Cabiron n'avait eu l'excellente idée d'enluminer cette rencontre incongrue sur fond d'agapes franchouillardes. Car le tintouin politicomédiatique qui s'ensuivit faillit bien enfouir à jamais ce joyau de la petite histoire littéraire.