Splendeurs de la médiocrité. Une idée du roman

Par : Sylvie Thorel-Cailleteau

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  • Nombre de pages256
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-600-31183-0
  • EAN9782600311830
  • Date de parution01/01/2008
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLibrairie Droz

Résumé

Quoiqu'il ait longtemps été défini par son indétermination, le roman est un genre fortement contraint, depuis ses origines, par l'exigence toute profane de se consacrer à l'imperfection humaine. S'inscrivant dans les marges des grands genres, l'épopée et la tragédie, il prend pour objet la dimension ordinaire de l'existence, souvent à travers des aventures amoureuses écrites dans un style qui tienne le milieu entre le sublime et le bas.
En posant les jalons d'une nouvelle histoire du roman, Sylvie Thorel-Cailleteau montre comment prend forme cet art de la médiocrité, lié à l'exercice de la prose et dont les expressions varient : alors que, dans son acception classique, la médiocrité désignait la convenance de l'ouvre à un public choisi, elle tend par la suite à se confondre avec la vulgarité, sinon la trivialité, dont les romanciers du XIXe siècle tentaient d'extraire une saisissante beauté.
Le genre romanesque a évolué jusqu'au point où son antique vocation de peindre ce qui est simplement humain le conduit à représenter la défaite des valeurs dont il se réclamait précédemment (l'amour, la vertu) et à montrer surtout notre condition mortelle. Au lieu de tisser ensemble des histoires consolantes, suivant l'ancienne formule, il en vient à dire exclusivement, ainsi dans les dernières ouvres de Beckett, l'élévation d'une voix funèbre.
Quoiqu'il ait longtemps été défini par son indétermination, le roman est un genre fortement contraint, depuis ses origines, par l'exigence toute profane de se consacrer à l'imperfection humaine. S'inscrivant dans les marges des grands genres, l'épopée et la tragédie, il prend pour objet la dimension ordinaire de l'existence, souvent à travers des aventures amoureuses écrites dans un style qui tienne le milieu entre le sublime et le bas.
En posant les jalons d'une nouvelle histoire du roman, Sylvie Thorel-Cailleteau montre comment prend forme cet art de la médiocrité, lié à l'exercice de la prose et dont les expressions varient : alors que, dans son acception classique, la médiocrité désignait la convenance de l'ouvre à un public choisi, elle tend par la suite à se confondre avec la vulgarité, sinon la trivialité, dont les romanciers du XIXe siècle tentaient d'extraire une saisissante beauté.
Le genre romanesque a évolué jusqu'au point où son antique vocation de peindre ce qui est simplement humain le conduit à représenter la défaite des valeurs dont il se réclamait précédemment (l'amour, la vertu) et à montrer surtout notre condition mortelle. Au lieu de tisser ensemble des histoires consolantes, suivant l'ancienne formule, il en vient à dire exclusivement, ainsi dans les dernières ouvres de Beckett, l'élévation d'une voix funèbre.
Romans
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