Sortir de la Grande Guerre. Le monde et l'après - 1918
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- Nombre de pages496
- FormatePub
- ISBN979-10-210-0905-9
- EAN9791021009059
- Date de parution25/02/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurTallandier
Résumé
Les historiens se sont très tôt penchés sur le déroulement et les suites de la Première Guerre mondiale, conflit qui a orienté le destin du XXe siècle tout entier. Les armistices de 1918, les traités de paix et le complexe écheveau territorial qui s'en est suivi, les après-guerres et leurs dynamiques de reconstruction ont ainsi suscité une abondante littérature, aussi remarquable que nécessaire. Elles ne disent pas, cependant, comme les peuples et les nations sont sortis de la Grande Guerre.
Une équipe internationale d'historiens, placée sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et Christophe Prochasson, interroge dans ce livre le monde de l'après-1918 : pays vainqueurs (France, Grande-Bretagne, États-Unis.), pays vaincus (Allemagne, Autriche, Hongrie), pays libérés (Belgique, Roumanie, Yougoslavie), pays engagés dans de nouveaux conflits, civils ou territoriaux (Russie, Pologne, Turquie, Grèce), enfin colonies et dominions.
L'histoire de l'après-1918 est celle d'une démobilisation. Démobilisation effective des combattants et des économies, mais aussi démobilisation culturelle des sociétés : il fallut, après plusieurs années d'investissement collectif dans le conflit, reprendre les relations avec les ennemis d'hier et organiser le retour aux normes, elles-mêmes ébranlées par près de cinq années de guerre. À cela s'est ajoutée une dimension morale, voire psychique, où les commémorations ont joué leur rôle : celle du deuil, collectif, ou familial, de nations touchées par la mort de masse, et celle du traumatisme chez les victimes, militaires ou civiles.
À la limite, on ne peut exclure que bien des contemporains du conflit ne soient jamais « sortis » de la Grande Guerre. Traduit par Gérard Marino, Elsa Vonau, Guillaume
Une équipe internationale d'historiens, placée sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et Christophe Prochasson, interroge dans ce livre le monde de l'après-1918 : pays vainqueurs (France, Grande-Bretagne, États-Unis.), pays vaincus (Allemagne, Autriche, Hongrie), pays libérés (Belgique, Roumanie, Yougoslavie), pays engagés dans de nouveaux conflits, civils ou territoriaux (Russie, Pologne, Turquie, Grèce), enfin colonies et dominions.
L'histoire de l'après-1918 est celle d'une démobilisation. Démobilisation effective des combattants et des économies, mais aussi démobilisation culturelle des sociétés : il fallut, après plusieurs années d'investissement collectif dans le conflit, reprendre les relations avec les ennemis d'hier et organiser le retour aux normes, elles-mêmes ébranlées par près de cinq années de guerre. À cela s'est ajoutée une dimension morale, voire psychique, où les commémorations ont joué leur rôle : celle du deuil, collectif, ou familial, de nations touchées par la mort de masse, et celle du traumatisme chez les victimes, militaires ou civiles.
À la limite, on ne peut exclure que bien des contemporains du conflit ne soient jamais « sortis » de la Grande Guerre. Traduit par Gérard Marino, Elsa Vonau, Guillaume
Les historiens se sont très tôt penchés sur le déroulement et les suites de la Première Guerre mondiale, conflit qui a orienté le destin du XXe siècle tout entier. Les armistices de 1918, les traités de paix et le complexe écheveau territorial qui s'en est suivi, les après-guerres et leurs dynamiques de reconstruction ont ainsi suscité une abondante littérature, aussi remarquable que nécessaire. Elles ne disent pas, cependant, comme les peuples et les nations sont sortis de la Grande Guerre.
Une équipe internationale d'historiens, placée sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et Christophe Prochasson, interroge dans ce livre le monde de l'après-1918 : pays vainqueurs (France, Grande-Bretagne, États-Unis.), pays vaincus (Allemagne, Autriche, Hongrie), pays libérés (Belgique, Roumanie, Yougoslavie), pays engagés dans de nouveaux conflits, civils ou territoriaux (Russie, Pologne, Turquie, Grèce), enfin colonies et dominions.
L'histoire de l'après-1918 est celle d'une démobilisation. Démobilisation effective des combattants et des économies, mais aussi démobilisation culturelle des sociétés : il fallut, après plusieurs années d'investissement collectif dans le conflit, reprendre les relations avec les ennemis d'hier et organiser le retour aux normes, elles-mêmes ébranlées par près de cinq années de guerre. À cela s'est ajoutée une dimension morale, voire psychique, où les commémorations ont joué leur rôle : celle du deuil, collectif, ou familial, de nations touchées par la mort de masse, et celle du traumatisme chez les victimes, militaires ou civiles.
À la limite, on ne peut exclure que bien des contemporains du conflit ne soient jamais « sortis » de la Grande Guerre. Traduit par Gérard Marino, Elsa Vonau, Guillaume
Une équipe internationale d'historiens, placée sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et Christophe Prochasson, interroge dans ce livre le monde de l'après-1918 : pays vainqueurs (France, Grande-Bretagne, États-Unis.), pays vaincus (Allemagne, Autriche, Hongrie), pays libérés (Belgique, Roumanie, Yougoslavie), pays engagés dans de nouveaux conflits, civils ou territoriaux (Russie, Pologne, Turquie, Grèce), enfin colonies et dominions.
L'histoire de l'après-1918 est celle d'une démobilisation. Démobilisation effective des combattants et des économies, mais aussi démobilisation culturelle des sociétés : il fallut, après plusieurs années d'investissement collectif dans le conflit, reprendre les relations avec les ennemis d'hier et organiser le retour aux normes, elles-mêmes ébranlées par près de cinq années de guerre. À cela s'est ajoutée une dimension morale, voire psychique, où les commémorations ont joué leur rôle : celle du deuil, collectif, ou familial, de nations touchées par la mort de masse, et celle du traumatisme chez les victimes, militaires ou civiles.
À la limite, on ne peut exclure que bien des contemporains du conflit ne soient jamais « sortis » de la Grande Guerre. Traduit par Gérard Marino, Elsa Vonau, Guillaume

















