Solidité de la chair

Par : Maurice Blanchard, Vincent Guillier

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  • Nombre de pages84
  • FormatePub
  • ISBN978-2-307-13820-4
  • EAN9782307138204
  • Date de parution01/01/2009
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille440 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (L'Ar...

Résumé

Maurice Blanchard (1890-1960) est né et mort à Montdidier (Somme). Ouvrier, marin, aviateur et ingénieur, il écrit sur le tard et publie d'abord sous pseudonyme. Chez les Surréalistes, il sera tenu pour un parangon de révolte, de solitude. René Char, Guy Lévis Mano lui offrirent leur soutien, mais son authenticité ne cessera pas de l'isoler. Il écrira de nombreux poèmes pour quelques revues, sans en tirer parti.
Lors de sa disparition, si rapide et si peu remarquée, Mandiargues l'admire et le regrette sincèrement. En 1961, dernier battement d'ailes d'un papillon après la fureur de la vie, un journal poétique de Buenos Aires publie l'ultime poème de Blanchard "La mort et le vagabond". En aura-t-il fallu du temps, avant de retrouver les clefs des poèmes qu'il jeta au fond d'un puits très noir. L'indifférence subie par Blanchard continuera de faire rêver ceux qui agissent en silence, pour s'affranchir du joug de leurs semblables.
Avec lui, c'est l'indépendance retrouvée, la pureté sans compromission. Mais laissons-le présenter lui-même son ouvrage : « La civilisation, c'est la langue, et les singeries communes ne résisteraient pas à huit jours de pureté. Notre langage est fait pour demander du pain ; à tout ce qui est hors de cela, il offre une barrière insensée, une palissade de ténèbres et l'auteur de "Solidité de la Chair" voudrait casser la langue comme du bois mort, pour voir enfin ce qu'il est à travers ce qu'on voudrait qu'il fût.
Il voudrait, par des appositions de mots dont le sens est connu, former des expressions qui atteignent l'essentiel, éclairer de radiations nouvelles des rapports qui, échappant à nos sens amoindris, sont enfouis dans notre vie profonde, dans notre vie de bonhomme en bois. »
Maurice Blanchard (1890-1960) est né et mort à Montdidier (Somme). Ouvrier, marin, aviateur et ingénieur, il écrit sur le tard et publie d'abord sous pseudonyme. Chez les Surréalistes, il sera tenu pour un parangon de révolte, de solitude. René Char, Guy Lévis Mano lui offrirent leur soutien, mais son authenticité ne cessera pas de l'isoler. Il écrira de nombreux poèmes pour quelques revues, sans en tirer parti.
Lors de sa disparition, si rapide et si peu remarquée, Mandiargues l'admire et le regrette sincèrement. En 1961, dernier battement d'ailes d'un papillon après la fureur de la vie, un journal poétique de Buenos Aires publie l'ultime poème de Blanchard "La mort et le vagabond". En aura-t-il fallu du temps, avant de retrouver les clefs des poèmes qu'il jeta au fond d'un puits très noir. L'indifférence subie par Blanchard continuera de faire rêver ceux qui agissent en silence, pour s'affranchir du joug de leurs semblables.
Avec lui, c'est l'indépendance retrouvée, la pureté sans compromission. Mais laissons-le présenter lui-même son ouvrage : « La civilisation, c'est la langue, et les singeries communes ne résisteraient pas à huit jours de pureté. Notre langage est fait pour demander du pain ; à tout ce qui est hors de cela, il offre une barrière insensée, une palissade de ténèbres et l'auteur de "Solidité de la Chair" voudrait casser la langue comme du bois mort, pour voir enfin ce qu'il est à travers ce qu'on voudrait qu'il fût.
Il voudrait, par des appositions de mots dont le sens est connu, former des expressions qui atteignent l'essentiel, éclairer de radiations nouvelles des rapports qui, échappant à nos sens amoindris, sont enfouis dans notre vie profonde, dans notre vie de bonhomme en bois. »
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