Si parler va sans dire. Du logos et d'autres ressources
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- Nombre de pages208
- FormatePub
- ISBN978-2-02-101502-7
- EAN9782021015027
- Date de parution25/08/2013
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille1004 Ko
- Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
- ÉditeurSeuil
Résumé
Aristote nous a laissé ces équivalences majeures, s'imposant comme des évidences : que parler c'est dire ; que dire est dire quelque chose ; et que dire quelque chose est signifier quelque chose : destinant ainsi la parole à être le discours déterminant de la science, reposant sur le principe de non-contradiction et apte à répondre à la question grecque par excellence - désormais mondialisée - du « qu'est-ce que c'est ? ».
En se tournant vers les penseurs taoïstes de la Chine ancienne, François Jullien rouvre une autre possibilité à la parole : « parole sans parole », d'indication plus que de signification, ne s'enlisant pas dans la définition (puisque non adossée à l'Être), disant « à peine », ou « à côté » - qui ne dit plus quelque chose mais au gré. Or, n'est-ce pas aussi là, quelque part (à préciser), la ressource que, depuis Héraclite, en Europe, revendique avec toujours plus de virulence la poésie ?Aristote ne débat plus ici avec ses opposants familiers.
S'invitent enfin à ses cours, pour dialoguer avec lui, des interlocuteurs inattendus, et même qu'il n'imaginait pas.
En se tournant vers les penseurs taoïstes de la Chine ancienne, François Jullien rouvre une autre possibilité à la parole : « parole sans parole », d'indication plus que de signification, ne s'enlisant pas dans la définition (puisque non adossée à l'Être), disant « à peine », ou « à côté » - qui ne dit plus quelque chose mais au gré. Or, n'est-ce pas aussi là, quelque part (à préciser), la ressource que, depuis Héraclite, en Europe, revendique avec toujours plus de virulence la poésie ?Aristote ne débat plus ici avec ses opposants familiers.
S'invitent enfin à ses cours, pour dialoguer avec lui, des interlocuteurs inattendus, et même qu'il n'imaginait pas.
Aristote nous a laissé ces équivalences majeures, s'imposant comme des évidences : que parler c'est dire ; que dire est dire quelque chose ; et que dire quelque chose est signifier quelque chose : destinant ainsi la parole à être le discours déterminant de la science, reposant sur le principe de non-contradiction et apte à répondre à la question grecque par excellence - désormais mondialisée - du « qu'est-ce que c'est ? ».
En se tournant vers les penseurs taoïstes de la Chine ancienne, François Jullien rouvre une autre possibilité à la parole : « parole sans parole », d'indication plus que de signification, ne s'enlisant pas dans la définition (puisque non adossée à l'Être), disant « à peine », ou « à côté » - qui ne dit plus quelque chose mais au gré. Or, n'est-ce pas aussi là, quelque part (à préciser), la ressource que, depuis Héraclite, en Europe, revendique avec toujours plus de virulence la poésie ?Aristote ne débat plus ici avec ses opposants familiers.
S'invitent enfin à ses cours, pour dialoguer avec lui, des interlocuteurs inattendus, et même qu'il n'imaginait pas.
En se tournant vers les penseurs taoïstes de la Chine ancienne, François Jullien rouvre une autre possibilité à la parole : « parole sans parole », d'indication plus que de signification, ne s'enlisant pas dans la définition (puisque non adossée à l'Être), disant « à peine », ou « à côté » - qui ne dit plus quelque chose mais au gré. Or, n'est-ce pas aussi là, quelque part (à préciser), la ressource que, depuis Héraclite, en Europe, revendique avec toujours plus de virulence la poésie ?Aristote ne débat plus ici avec ses opposants familiers.
S'invitent enfin à ses cours, pour dialoguer avec lui, des interlocuteurs inattendus, et même qu'il n'imaginait pas.