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Stefan Zweig
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litterature
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première guerre mondiale
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Robert laffont
Tout le monde connaît l’excellent auteur du Joueur d’Échecs et de Vingt-quatre Heures de la Vie d’une Femme. Le talentueux biographe de Balzac, de Fouché ou de Marie Stuart.
Mais qu’en est-il de l’homme derrière le nom ?
Bien sûr, il avait lui-même écrit une très bonne autobiographie (Le Monde d’Hier), mais passée par le tamis de son expérience, elle gagnait en maturité ce qu’elle perdait un peu en spontanéité sur ses « jeunes années ».
Ce recueil inédit de textes nous donne, lui, accès à un Stefan Zweig qui traverse la Grande Guerre avec autant de fougue
dans la plume que de chagrin dans le cœur.
Ce grand amoureux des Lettres et de la Philosophie fait ici le constat de la faiblesse des hommes et de leur goût immodéré pour la violence et la destruction.
Ces textes nous font voyager avec lui dans une Europe à feu et à sang, passant par les villes ravagées et les campagnes meurtries.
Nous le voyons attendre des nouvelles, toujours trop longues à arriver, parfois erronées, et bien trop souvent mauvaises.
Nous assistons à la lente perte d’espoir de cet humaniste qui, avec une prose magnifique et confondante de clairvoyance, essaie de faire comprendre à ses semblables ce qu’il pressent déjà : cette guerre n’est que le début de ce qui, par la haine des hommes, mènera l’Europe à sa perte.
La lecture (superbe) sur la Galicie nous montre l’empathie, quasiment pathologique, d’un Zweig en proie à l’horreur du monde, et laisse déjà présager de ce qui l’amènera à mettre fin à ses jours 24 ans plus tard.
Une phrase splendide, de Barbusse, qu’il reprend, résume ce qui le mine à chaque instant : « On est des machines à oublier. Les hommes, c’est des choses qui pensent peu, et qui, surtout, oublient. ».
À la fois chroniques de guerre, journal intime et lettre ouverte à l’humanité, ce recueil permet de découvrir le jeune homme qu’il a été et tout ce qui fait qu’il deviendra le grand écrivain que nous savons.
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Je remercie les Editions Robert Laffont pour cette excellente lecture et la conseille vivement à tous les amoureux de Zweig, ou des Belles Lettres en général !
https://annesophiebooks.wordpress.com/
Excellente lecture
Tout le monde connaît l’excellent auteur du Joueur d’Échecs et de Vingt-quatre Heures de la Vie d’une Femme. Le talentueux biographe de Balzac, de Fouché ou de Marie Stuart.
Mais qu’en est-il de l’homme derrière le nom ?
Bien sûr, il avait lui-même écrit une très bonne autobiographie (Le Monde d’Hier), mais passée par le tamis de son expérience, elle gagnait en maturité ce qu’elle perdait un peu en spontanéité sur ses « jeunes années ».
Ce recueil inédit de textes nous donne, lui, accès à un Stefan Zweig qui traverse la Grande Guerre avec autant de fougue dans la plume que de chagrin dans le cœur.
Ce grand amoureux des Lettres et de la Philosophie fait ici le constat de la faiblesse des hommes et de leur goût immodéré pour la violence et la destruction.
Ces textes nous font voyager avec lui dans une Europe à feu et à sang, passant par les villes ravagées et les campagnes meurtries.
Nous le voyons attendre des nouvelles, toujours trop longues à arriver, parfois erronées, et bien trop souvent mauvaises.
Nous assistons à la lente perte d’espoir de cet humaniste qui, avec une prose magnifique et confondante de clairvoyance, essaie de faire comprendre à ses semblables ce qu’il pressent déjà : cette guerre n’est que le début de ce qui, par la haine des hommes, mènera l’Europe à sa perte.
La lecture (superbe) sur la Galicie nous montre l’empathie, quasiment pathologique, d’un Zweig en proie à l’horreur du monde, et laisse déjà présager de ce qui l’amènera à mettre fin à ses jours 24 ans plus tard.
Une phrase splendide, de Barbusse, qu’il reprend, résume ce qui le mine à chaque instant : « On est des machines à oublier. Les hommes, c’est des choses qui pensent peu, et qui, surtout, oublient. ».
À la fois chroniques de guerre, journal intime et lettre ouverte à l’humanité, ce recueil permet de découvrir le jeune homme qu’il a été et tout ce qui fait qu’il deviendra le grand écrivain que nous savons.
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Je remercie les Editions Robert Laffont pour cette excellente lecture et la conseille vivement à tous les amoureux de Zweig, ou des Belles Lettres en général !
https://annesophiebooks.wordpress.com/