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Bretagne
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New York City
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Corfou
Divisé en quatre grandes parties représentant les saisons, le récit se déroule sur une période d’un an. On voyage de New York à Paris, de Corfou à la Bretagne, en passant par Pointe à Pitre, selon le personnage. Ce découpage du récit nous permet de découvrir tour à tour chacun des personnages, de bien faire leur connaissance.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Alphonse de Lamartine ("L’Isolement"). C’est, de façon grossière, ce qui peut résumer le début de ce roman. Après la disparition de Gabriel, on découvre une famille éclatée, comme si chacun
tentait de surmonter sa peine et le traumatisme dû à cette perte seul. On découvre chaque personnage, submergé par la solitude, l’auteur nous dévoilant leurs failles et leurs faiblesses. L’absence et la solitude sont très présentes.
Et pourtant, tous sont inquiets les uns pour les autres, mais aucun ne semble vouloir être aidé. On entre dans une spirale…
Mais le passé refait surface, et grâce à la musique, à l’amour et à l’amitié, à la complicité, on assiste à la "guérison" de tous, une fin heureuse méritée pour chacun après les tourments qu’ils ont traversés, même si certaines questions restent en suspens (quelles sont les véritables origines de Gabriel, que va devenir Ahmed?). Je ne serai pas surprise que l’auteure publie une suite, que je lirai bien volontiers!
Ainsi ce roman fait la part belle aux sentiments, même aux moins agréables comme la solitude, sans jamais tomber dans la mièvrerie. J’ai aussi apprécié le lexique se rapportant aux poissons au début du roman, jusqu’à l’explication du titre (que je ne dévoilerai pas!). Un bien agréable récit que cette saga familiale. Je ne me suis jamais ennuyée en lisant ce roman, mais il y a une chose qui m’a interpellée: Elsa et Anne sont les seuls personnages présentés à la première personne au début, puis vers la moitié, sans que je ne comprenne pourquoi, leur récit passe à la troisième personne, comme les autres. Peut-être s’agit-il d’une subtilité stylistique que je n’ai pas su décrypter.
J’ai appris en faisant des recherches sur Françoise Kerymer, que ce roman est en quelque sorte la suite de son premier roman "Il faut laisser les cactus dans le placard". Ne l’ayant pas lu, cela ne m’a aucunement gênée dans la lecture de celui-ci, mais il y a des chances que je me le procure bientôt: peut-être ainsi que certains détails me paraîtront plus évidents. Une agréable lecture à recommander!
Seuls les poissons
Divisé en quatre grandes parties représentant les saisons, le récit se déroule sur une période d’un an. On voyage de New York à Paris, de Corfou à la Bretagne, en passant par Pointe à Pitre, selon le personnage. Ce découpage du récit nous permet de découvrir tour à tour chacun des personnages, de bien faire leur connaissance.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Alphonse de Lamartine ("L’Isolement"). C’est, de façon grossière, ce qui peut résumer le début de ce roman. Après la disparition de Gabriel, on découvre une famille éclatée, comme si chacun tentait de surmonter sa peine et le traumatisme dû à cette perte seul. On découvre chaque personnage, submergé par la solitude, l’auteur nous dévoilant leurs failles et leurs faiblesses. L’absence et la solitude sont très présentes.
Et pourtant, tous sont inquiets les uns pour les autres, mais aucun ne semble vouloir être aidé. On entre dans une spirale…
Mais le passé refait surface, et grâce à la musique, à l’amour et à l’amitié, à la complicité, on assiste à la "guérison" de tous, une fin heureuse méritée pour chacun après les tourments qu’ils ont traversés, même si certaines questions restent en suspens (quelles sont les véritables origines de Gabriel, que va devenir Ahmed?). Je ne serai pas surprise que l’auteure publie une suite, que je lirai bien volontiers!
Ainsi ce roman fait la part belle aux sentiments, même aux moins agréables comme la solitude, sans jamais tomber dans la mièvrerie. J’ai aussi apprécié le lexique se rapportant aux poissons au début du roman, jusqu’à l’explication du titre (que je ne dévoilerai pas!). Un bien agréable récit que cette saga familiale. Je ne me suis jamais ennuyée en lisant ce roman, mais il y a une chose qui m’a interpellée: Elsa et Anne sont les seuls personnages présentés à la première personne au début, puis vers la moitié, sans que je ne comprenne pourquoi, leur récit passe à la troisième personne, comme les autres. Peut-être s’agit-il d’une subtilité stylistique que je n’ai pas su décrypter.
J’ai appris en faisant des recherches sur Françoise Kerymer, que ce roman est en quelque sorte la suite de son premier roman "Il faut laisser les cactus dans le placard". Ne l’ayant pas lu, cela ne m’a aucunement gênée dans la lecture de celui-ci, mais il y a des chances que je me le procure bientôt: peut-être ainsi que certains détails me paraîtront plus évidents. Une agréable lecture à recommander!