Servius et sa réception de l'Antiquité à la Renaissance

Par : Monique Bouquet, Bruno Méniel

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  • Nombre de pages714
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-4590-8
  • EAN9782753545908
  • Date de parution27/09/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Il reste le commentateur de Virgile le plus célèbre. Grâce à ses écrits, les Bucoliques, les Géorgiques et l'Énéide ont pu être appréhendées comme les trois volets d'un projet poétique sans exemple, dont l'unité souterraine ne demandait qu'à être révélée. Il laisse, plus encore qu'une élucidation précise et pénétrante des chefs-d'ouvre de la littérature augustéenne, une encyclopédie du monde antique, qui ne traite pas seulement de grammaire, de style et de poétique, mais aussi de mythologie, d'histoire, de politique et philosophie.
L'ouvre de Servius s'offre comme l'irremplaçable reliquaire d'un savoir perdu et d'une sagesse oubliée. Pourtant, elle a été lue, méditée, appréciée et célébrée pendant des siècles, au point que les hommes du Moyen Âge et de la Renaissance confondaient ce qu'ils héritaient de Virgile et ce que leur léguait son commentateur : les poèmes et les scolies se déployaient comme un seul discours continu, d'une richesse et d'une bigarrure inépuisables.
Certains poètes humanistes empruntent indifféremment aux vers de l'un et à la prose de l'autre. Lorsque, néanmoins, le texte de Servius était étudié comme un ensemble autonome, il apparaissait comme le modèle indépassable de tout commentaire. Examiner les structures de son discours, suivre la tradition qu'il inaugure, percevoir les échos qu'il fait entendre dans les gloses de la Pharsale ou des Métamorphoses, dans le Roman d'Eneas, dans les écrits d'Isidore de Séville, de Boccace ou de Lorenzo Valla, c'est comprendre quelles ont été les pratiques exégétiques, du IVe au XVIe siècle, et comment elles ont ensemencé la création poétique.
Malgré l'intérêt porté aujourd'hui à Servius dans de nombreux pays, il n'existe encore aucune grande synthèse sur son ouvre. C'est pour pallier ce manque qu'un échange a eu lieu, à Rennes, en 2009, entre des chercheurs internationaux qui se sont confrontés aux questions primordiales que soulèvent le texte de Servius et sa réception, de l'Antiquité à la Renaissance. Les trente-et-une études ici regroupées sont le reflet de ces échanges.
Il reste le commentateur de Virgile le plus célèbre. Grâce à ses écrits, les Bucoliques, les Géorgiques et l'Énéide ont pu être appréhendées comme les trois volets d'un projet poétique sans exemple, dont l'unité souterraine ne demandait qu'à être révélée. Il laisse, plus encore qu'une élucidation précise et pénétrante des chefs-d'ouvre de la littérature augustéenne, une encyclopédie du monde antique, qui ne traite pas seulement de grammaire, de style et de poétique, mais aussi de mythologie, d'histoire, de politique et philosophie.
L'ouvre de Servius s'offre comme l'irremplaçable reliquaire d'un savoir perdu et d'une sagesse oubliée. Pourtant, elle a été lue, méditée, appréciée et célébrée pendant des siècles, au point que les hommes du Moyen Âge et de la Renaissance confondaient ce qu'ils héritaient de Virgile et ce que leur léguait son commentateur : les poèmes et les scolies se déployaient comme un seul discours continu, d'une richesse et d'une bigarrure inépuisables.
Certains poètes humanistes empruntent indifféremment aux vers de l'un et à la prose de l'autre. Lorsque, néanmoins, le texte de Servius était étudié comme un ensemble autonome, il apparaissait comme le modèle indépassable de tout commentaire. Examiner les structures de son discours, suivre la tradition qu'il inaugure, percevoir les échos qu'il fait entendre dans les gloses de la Pharsale ou des Métamorphoses, dans le Roman d'Eneas, dans les écrits d'Isidore de Séville, de Boccace ou de Lorenzo Valla, c'est comprendre quelles ont été les pratiques exégétiques, du IVe au XVIe siècle, et comment elles ont ensemencé la création poétique.
Malgré l'intérêt porté aujourd'hui à Servius dans de nombreux pays, il n'existe encore aucune grande synthèse sur son ouvre. C'est pour pallier ce manque qu'un échange a eu lieu, à Rennes, en 2009, entre des chercheurs internationaux qui se sont confrontés aux questions primordiales que soulèvent le texte de Servius et sa réception, de l'Antiquité à la Renaissance. Les trente-et-une études ici regroupées sont le reflet de ces échanges.