Servir ou désobéir ?

Par : Jean-François Nativite

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  • Nombre de pages480
  • FormatePub
  • ISBN978-2-36358-112-9
  • EAN9782363581129
  • Date de parution21/08/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille768 Ko
  • ÉditeurVendémiaire
  • PréfacierJules Maurin

Résumé

Réfractaires au STO prévenus avant leur arrestation, bienveillance sourde ou explicite à l'égard du marché noir, lenteur et pesanteur bureaucratique opposées aux ordres allemands. Mais aussi participation active aux rafles, surveillance vigilante de la frontière, adhésion aux valeurs d'ordre et d'obéissance prônées par Vichy. Le comportement des gendarmes français sous l'Occupation a été fait de ce mélange de résistance passive et d'adhésion molle que leurs contemporains ont tour a tour louée ou blâmée. Quel meilleur observatoire de cette évolution et de ces déchirements en vase clos que les départements des Pyrénées, limitrophes de l'Espagne, où transitaient transfuges et clandestins, où la zone libre devint en 1942 zone occupée, où, bien loin de Paris, la culture locale était au particularisme, voire à l'irrédentisme ? Pris en étau entre le Maquis et la Milice, les gendarmes y ont été acculés et sommés d'exécuter de macabres besognes.
Mais comment entrer ouvertement en Résistance quand on a choisi de servir une institution où la moindre objection vaut insubordination, où la plus petite désaffection est synonyme de désertion ? Pourtant, ces soldats de l'ordre ont dû finir par choisir leur camp - au prix de renoncements tragiques à ce qu'ils croyaient être leur devoir, ou à ce que leur commandait l'humanité.
Réfractaires au STO prévenus avant leur arrestation, bienveillance sourde ou explicite à l'égard du marché noir, lenteur et pesanteur bureaucratique opposées aux ordres allemands. Mais aussi participation active aux rafles, surveillance vigilante de la frontière, adhésion aux valeurs d'ordre et d'obéissance prônées par Vichy. Le comportement des gendarmes français sous l'Occupation a été fait de ce mélange de résistance passive et d'adhésion molle que leurs contemporains ont tour a tour louée ou blâmée. Quel meilleur observatoire de cette évolution et de ces déchirements en vase clos que les départements des Pyrénées, limitrophes de l'Espagne, où transitaient transfuges et clandestins, où la zone libre devint en 1942 zone occupée, où, bien loin de Paris, la culture locale était au particularisme, voire à l'irrédentisme ? Pris en étau entre le Maquis et la Milice, les gendarmes y ont été acculés et sommés d'exécuter de macabres besognes.
Mais comment entrer ouvertement en Résistance quand on a choisi de servir une institution où la moindre objection vaut insubordination, où la plus petite désaffection est synonyme de désertion ? Pourtant, ces soldats de l'ordre ont dû finir par choisir leur camp - au prix de renoncements tragiques à ce qu'ils croyaient être leur devoir, ou à ce que leur commandait l'humanité.