Sciences sociales, sciences « molles » ?. Le cas de l’anthropologie
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- Nombre de pages250
- FormatPDF
- ISBN978-2-336-51434-5
- EAN9782336514345
- Date de parution13/03/2025
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Qualifiées de « dures » ou d'« exactes », les sciences de la vie et de la matière font apparaître par contraste les sciences sociales comme subjectives et inabouties. Le présent essai déconstruit ces idées reçues en montrant que tout savoir scientifique est élaboré empiriquement et socialement.
Il soutient d'autre part que l'extractivisme utilitariste au service duquel agissent les technosciences ne peut être l'étalon-valeur commun de tous les champs du savoir.
L'anthropologie est de toutes les sciences sociales celle qui a poussé le plus loin l'examen critique des modalités relationnelles de production des connaissances.
C'est aussi celle dont les praticiens ont été les plus sensibles à la critique postmoderne qui réduit le savoir scientifique à un récit sans vérité, tout en contestant la pertinence des concepts de société et de culture. De ce fait les anthropologues se détournent de plus en plus de l'étude des collectifs humains et de leurs activités culturelles pour porter leurs efforts sur l'analyse de relations humains/non-humains.
Cette réorientation présente un risque majeur de perte d'identité disciplinaire et de faillite épistémique que dénonce l'auteur, solides arguments à l'appui. En contrepoint, il propose de repenser le contenu et l'usage du concept de culture, qui est au coeur du projet anthropologique, afin de l'expurger de toute connotation essentialiste et de le rendre plus opératoire.
C'est aussi celle dont les praticiens ont été les plus sensibles à la critique postmoderne qui réduit le savoir scientifique à un récit sans vérité, tout en contestant la pertinence des concepts de société et de culture. De ce fait les anthropologues se détournent de plus en plus de l'étude des collectifs humains et de leurs activités culturelles pour porter leurs efforts sur l'analyse de relations humains/non-humains.
Cette réorientation présente un risque majeur de perte d'identité disciplinaire et de faillite épistémique que dénonce l'auteur, solides arguments à l'appui. En contrepoint, il propose de repenser le contenu et l'usage du concept de culture, qui est au coeur du projet anthropologique, afin de l'expurger de toute connotation essentialiste et de le rendre plus opératoire.
Qualifiées de « dures » ou d'« exactes », les sciences de la vie et de la matière font apparaître par contraste les sciences sociales comme subjectives et inabouties. Le présent essai déconstruit ces idées reçues en montrant que tout savoir scientifique est élaboré empiriquement et socialement.
Il soutient d'autre part que l'extractivisme utilitariste au service duquel agissent les technosciences ne peut être l'étalon-valeur commun de tous les champs du savoir.
L'anthropologie est de toutes les sciences sociales celle qui a poussé le plus loin l'examen critique des modalités relationnelles de production des connaissances.
C'est aussi celle dont les praticiens ont été les plus sensibles à la critique postmoderne qui réduit le savoir scientifique à un récit sans vérité, tout en contestant la pertinence des concepts de société et de culture. De ce fait les anthropologues se détournent de plus en plus de l'étude des collectifs humains et de leurs activités culturelles pour porter leurs efforts sur l'analyse de relations humains/non-humains.
Cette réorientation présente un risque majeur de perte d'identité disciplinaire et de faillite épistémique que dénonce l'auteur, solides arguments à l'appui. En contrepoint, il propose de repenser le contenu et l'usage du concept de culture, qui est au coeur du projet anthropologique, afin de l'expurger de toute connotation essentialiste et de le rendre plus opératoire.
C'est aussi celle dont les praticiens ont été les plus sensibles à la critique postmoderne qui réduit le savoir scientifique à un récit sans vérité, tout en contestant la pertinence des concepts de société et de culture. De ce fait les anthropologues se détournent de plus en plus de l'étude des collectifs humains et de leurs activités culturelles pour porter leurs efforts sur l'analyse de relations humains/non-humains.
Cette réorientation présente un risque majeur de perte d'identité disciplinaire et de faillite épistémique que dénonce l'auteur, solides arguments à l'appui. En contrepoint, il propose de repenser le contenu et l'usage du concept de culture, qui est au coeur du projet anthropologique, afin de l'expurger de toute connotation essentialiste et de le rendre plus opératoire.