Vincent Duclert est chercheur au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (École des Hautes Études en Sciences Sociales) et professeur associé à Sciences Po.
Savoir et engagement. Ecrits normaliens sur l'affaire Dreyfus
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- Nombre de pages184
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8218-2977-0
- EAN9782821829770
- Date de parution08/02/2013
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurÉditions Rue d’Ulm via OpenEditi...
- PréfacierMonique Canto-Sperber
- PostfacierJean-Noël Jeanneney
Résumé
Le capitaine Alfred Dreyfus fut réhabilité le 12 juillet 1906 par un arrêt de la Cour de cassation. Cet acte solennel et officiel détruisait l'accusation de « haute trahison », attestée par deux conseils de guerre, du brillant officier juif, intellectuel et moderniste, dont il proclamait la pleine et entière innocence. Tout au long d'un combat de plus de douze ans, combat finalement victorieux contre le nationalisme, l'antisémitisme et la raison d'État, où le régime républicain et la société française durent admettre la primauté des valeurs de justice et de vérité, l'École normale supérieure joua un rôle décisif qui marqua profondément l'institution, ses élèves, ses enseignants et, au-delà, l'ensemble du monde intellectuel et scientifique. 
Parmi ces normaliens, dreyfusards de la première heure - Lucien Lévy-Bruhl, Salomon Reinach, Alexandre Bertrand, Paul Appell -, il faut rappeler avec force le rôle de Lucien Herr, socialiste, germaniste et philosophe, directeur de la Bibliothèque des lettres de la rue d'Ulm. Sa conviction précoce puis son engagement total furent déterminants, à la fois pour lancer le mouvement dreyfusard à partir de janvier 1898 et pour mobiliser toute la communauté normalienne.
Cette mobilisation inaugura des pratiques collectives ou individuelles, analytiques ou critiques, brèves ou déployées, bref un ensemble de postures et de procédures qui constituèrent ce qui fut appelé le mouvement des « intellectuels » au cours de l'affaire Dreyfus. Peu nombreux, les antidreyfusards de l'École furent emmenés par des conservateurs catholiques, tels les académiciens Jules Lemaître ou Ferdinand Brunetière.
Naquirent alors des débats passionnants et victorieux sur la légitimité du rôle du chercheur dans la cité et le devoir de connaissance dans l'engagement. Réunie par Vincent Duclert, professeur agrégé à l'École des Hautes Études en sciences sociales et biographe d'Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), la présente anthologie raisonnée des écrits normaliens sur l'Affaire restitue l'essentiel de ces témoignages et de ces débats.
Parmi ces normaliens, dreyfusards de la première heure - Lucien Lévy-Bruhl, Salomon Reinach, Alexandre Bertrand, Paul Appell -, il faut rappeler avec force le rôle de Lucien Herr, socialiste, germaniste et philosophe, directeur de la Bibliothèque des lettres de la rue d'Ulm. Sa conviction précoce puis son engagement total furent déterminants, à la fois pour lancer le mouvement dreyfusard à partir de janvier 1898 et pour mobiliser toute la communauté normalienne.
Cette mobilisation inaugura des pratiques collectives ou individuelles, analytiques ou critiques, brèves ou déployées, bref un ensemble de postures et de procédures qui constituèrent ce qui fut appelé le mouvement des « intellectuels » au cours de l'affaire Dreyfus. Peu nombreux, les antidreyfusards de l'École furent emmenés par des conservateurs catholiques, tels les académiciens Jules Lemaître ou Ferdinand Brunetière.
Naquirent alors des débats passionnants et victorieux sur la légitimité du rôle du chercheur dans la cité et le devoir de connaissance dans l'engagement. Réunie par Vincent Duclert, professeur agrégé à l'École des Hautes Études en sciences sociales et biographe d'Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), la présente anthologie raisonnée des écrits normaliens sur l'Affaire restitue l'essentiel de ces témoignages et de ces débats.
Le capitaine Alfred Dreyfus fut réhabilité le 12 juillet 1906 par un arrêt de la Cour de cassation. Cet acte solennel et officiel détruisait l'accusation de « haute trahison », attestée par deux conseils de guerre, du brillant officier juif, intellectuel et moderniste, dont il proclamait la pleine et entière innocence. Tout au long d'un combat de plus de douze ans, combat finalement victorieux contre le nationalisme, l'antisémitisme et la raison d'État, où le régime républicain et la société française durent admettre la primauté des valeurs de justice et de vérité, l'École normale supérieure joua un rôle décisif qui marqua profondément l'institution, ses élèves, ses enseignants et, au-delà, l'ensemble du monde intellectuel et scientifique. 
Parmi ces normaliens, dreyfusards de la première heure - Lucien Lévy-Bruhl, Salomon Reinach, Alexandre Bertrand, Paul Appell -, il faut rappeler avec force le rôle de Lucien Herr, socialiste, germaniste et philosophe, directeur de la Bibliothèque des lettres de la rue d'Ulm. Sa conviction précoce puis son engagement total furent déterminants, à la fois pour lancer le mouvement dreyfusard à partir de janvier 1898 et pour mobiliser toute la communauté normalienne.
Cette mobilisation inaugura des pratiques collectives ou individuelles, analytiques ou critiques, brèves ou déployées, bref un ensemble de postures et de procédures qui constituèrent ce qui fut appelé le mouvement des « intellectuels » au cours de l'affaire Dreyfus. Peu nombreux, les antidreyfusards de l'École furent emmenés par des conservateurs catholiques, tels les académiciens Jules Lemaître ou Ferdinand Brunetière.
Naquirent alors des débats passionnants et victorieux sur la légitimité du rôle du chercheur dans la cité et le devoir de connaissance dans l'engagement. Réunie par Vincent Duclert, professeur agrégé à l'École des Hautes Études en sciences sociales et biographe d'Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), la présente anthologie raisonnée des écrits normaliens sur l'Affaire restitue l'essentiel de ces témoignages et de ces débats.
Parmi ces normaliens, dreyfusards de la première heure - Lucien Lévy-Bruhl, Salomon Reinach, Alexandre Bertrand, Paul Appell -, il faut rappeler avec force le rôle de Lucien Herr, socialiste, germaniste et philosophe, directeur de la Bibliothèque des lettres de la rue d'Ulm. Sa conviction précoce puis son engagement total furent déterminants, à la fois pour lancer le mouvement dreyfusard à partir de janvier 1898 et pour mobiliser toute la communauté normalienne.
Cette mobilisation inaugura des pratiques collectives ou individuelles, analytiques ou critiques, brèves ou déployées, bref un ensemble de postures et de procédures qui constituèrent ce qui fut appelé le mouvement des « intellectuels » au cours de l'affaire Dreyfus. Peu nombreux, les antidreyfusards de l'École furent emmenés par des conservateurs catholiques, tels les académiciens Jules Lemaître ou Ferdinand Brunetière.
Naquirent alors des débats passionnants et victorieux sur la légitimité du rôle du chercheur dans la cité et le devoir de connaissance dans l'engagement. Réunie par Vincent Duclert, professeur agrégé à l'École des Hautes Études en sciences sociales et biographe d'Alfred Dreyfus (Fayard, 2006), la présente anthologie raisonnée des écrits normaliens sur l'Affaire restitue l'essentiel de ces témoignages et de ces débats.















