Sartre devant la presse d'Occupation. Le dossier critique des Mouches et Huis clos

Par : Ingrid Galster, Alain Laubreaux

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  • Nombre de pages476
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-4643-1
  • EAN9782753546431
  • Date de parution12/07/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Si Sartre a été, dès la publication de La Nausée en 1938, pour les initiés de la scène littéraire parisienne, un auteur qui promettait, ce sont ses deux pièces créées sous l'Occupation qui, avant même la fameuse conférence « L'existentialisme est un humanisme » d'octobre 1945, l'ont catapulté dans le domaine public. Comment et pourquoi ? Malgré un travail archéologique dont les résultats sont publiés depuis une vingtaine d'années, les clichés sont tenaces.
Sartre ne s'est-il pas affirmé dans le monde théâtral et littéraire en inventant après coup un activisme subversif pour se justifier d'avoir fait jouer ses amies et d'avoir voulu faire carrière au théâtre à un moment qui ne s'imposait pas ? N'a-t-il pas accepté de soumettre ses pièces à la censure allemande pour se faire acclamer par la critique collaborationniste et les représentants des autorités occupantes dans un théâtre dont le nom juif - Sarah Bernhardt - avait été supprimé par un régime qui pratiquait l'extermination ? La prétendue signification politique de ses pièces, en particulier des Mouches, n'était-elle pas si bien cachée qu'aucun spectateur ne s'en est rendu compte ? Ici comme ailleurs, on ne s'approche guère de la réalité par des jugements entiers.
Ceux et celles qui auront la patience de lire les comptes rendus des premiers critiques et les témoignages contemporains réunis dans ce volume verront qu'elle était plus complexe.
Si Sartre a été, dès la publication de La Nausée en 1938, pour les initiés de la scène littéraire parisienne, un auteur qui promettait, ce sont ses deux pièces créées sous l'Occupation qui, avant même la fameuse conférence « L'existentialisme est un humanisme » d'octobre 1945, l'ont catapulté dans le domaine public. Comment et pourquoi ? Malgré un travail archéologique dont les résultats sont publiés depuis une vingtaine d'années, les clichés sont tenaces.
Sartre ne s'est-il pas affirmé dans le monde théâtral et littéraire en inventant après coup un activisme subversif pour se justifier d'avoir fait jouer ses amies et d'avoir voulu faire carrière au théâtre à un moment qui ne s'imposait pas ? N'a-t-il pas accepté de soumettre ses pièces à la censure allemande pour se faire acclamer par la critique collaborationniste et les représentants des autorités occupantes dans un théâtre dont le nom juif - Sarah Bernhardt - avait été supprimé par un régime qui pratiquait l'extermination ? La prétendue signification politique de ses pièces, en particulier des Mouches, n'était-elle pas si bien cachée qu'aucun spectateur ne s'en est rendu compte ? Ici comme ailleurs, on ne s'approche guère de la réalité par des jugements entiers.
Ceux et celles qui auront la patience de lire les comptes rendus des premiers critiques et les témoignages contemporains réunis dans ce volume verront qu'elle était plus complexe.