Samuel Beckett Auto-Traducteur Ou L'Art De "L'Empechement". Lecture Bilingue Et Genetique Des Textes Courts Auto-Traduits (1946-1980)
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages320
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-84832-451-7
- EAN9782848324517
- Date de parution24/06/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurArtois Presses Université
Résumé
Au croisement de plusieurs langues et idiomes, de plusieurs domaines de recherche et techniques d'analyse textuelle - littérature et traductologie d'une part, stylistique, psychanalyse et génétique d'autre part -, cette étude cherche à retracer les procédés de réécriture mis en ouvre par Samuel Beckett lorsque ce dernier s'auto-traduit. Le corpus, qui comprend la plupart des textes dits « courts » de Beckett, nouvelles et pièces, couvre les années 1946-1980.
L'étude s'appuie essentiellement sur une lecture comparée des versions jumelles qui révèle la topographie modifiée du texte auto-traduit, lequel constitue un des seuils de l'ouvre. Elle prend aussi largement en compte les avant textes bilingues, objet d'une attention particulière en annexe. La traduction se révèle être un art de l'empêchement voué à l'inachèvement, l'auto-traduction un travail de (mal)-citation de soi prolongeant le travail intra et intertextuel inscrit dans une ouvre qui ne cesse de se citer d'un texte à l'autre.
Chaque texte est ainsi vu en concurrence avec son double, qui offre une vision décentrée du Moi et de son rapport avec le monde.
L'étude s'appuie essentiellement sur une lecture comparée des versions jumelles qui révèle la topographie modifiée du texte auto-traduit, lequel constitue un des seuils de l'ouvre. Elle prend aussi largement en compte les avant textes bilingues, objet d'une attention particulière en annexe. La traduction se révèle être un art de l'empêchement voué à l'inachèvement, l'auto-traduction un travail de (mal)-citation de soi prolongeant le travail intra et intertextuel inscrit dans une ouvre qui ne cesse de se citer d'un texte à l'autre.
Chaque texte est ainsi vu en concurrence avec son double, qui offre une vision décentrée du Moi et de son rapport avec le monde.
Au croisement de plusieurs langues et idiomes, de plusieurs domaines de recherche et techniques d'analyse textuelle - littérature et traductologie d'une part, stylistique, psychanalyse et génétique d'autre part -, cette étude cherche à retracer les procédés de réécriture mis en ouvre par Samuel Beckett lorsque ce dernier s'auto-traduit. Le corpus, qui comprend la plupart des textes dits « courts » de Beckett, nouvelles et pièces, couvre les années 1946-1980.
L'étude s'appuie essentiellement sur une lecture comparée des versions jumelles qui révèle la topographie modifiée du texte auto-traduit, lequel constitue un des seuils de l'ouvre. Elle prend aussi largement en compte les avant textes bilingues, objet d'une attention particulière en annexe. La traduction se révèle être un art de l'empêchement voué à l'inachèvement, l'auto-traduction un travail de (mal)-citation de soi prolongeant le travail intra et intertextuel inscrit dans une ouvre qui ne cesse de se citer d'un texte à l'autre.
Chaque texte est ainsi vu en concurrence avec son double, qui offre une vision décentrée du Moi et de son rapport avec le monde.
L'étude s'appuie essentiellement sur une lecture comparée des versions jumelles qui révèle la topographie modifiée du texte auto-traduit, lequel constitue un des seuils de l'ouvre. Elle prend aussi largement en compte les avant textes bilingues, objet d'une attention particulière en annexe. La traduction se révèle être un art de l'empêchement voué à l'inachèvement, l'auto-traduction un travail de (mal)-citation de soi prolongeant le travail intra et intertextuel inscrit dans une ouvre qui ne cesse de se citer d'un texte à l'autre.
Chaque texte est ainsi vu en concurrence avec son double, qui offre une vision décentrée du Moi et de son rapport avec le monde.