Saladin

Par : Gerald Messadié

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  • Nombre de pages248
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8098-1116-2
  • EAN9782809811162
  • Date de parution08/10/2008
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurArchipel

Résumé

Le concept de djihâd revient sans cesse dans l'actualité. Chaque fois, le nom de Saladin (1137-1193) est brandi comme un symbole par les islamistes. L'un des héros arabes par excellence, il incarne l'idéal éternel du dévot chevalier, courageux défenseur de la juste cause. À ce titre, il est entré dans la galerie des héros mythiques, aux côtés d'Alexandre, Gengis Khan, Bolivar. Or, Yousouf Salah el-Dine (« Joseph Arme de la foi ») fut-il vraiment le grand guerrier que tant d'historiens ont décrit, voire sanctifié, et dont un Saddam Hussein s'était fait la réincarnation ?Son principal titre de gloire reste la reconquête de Jérusalem, en 1187.
À la division des chrétiens, il opposa l'unité des musulmans ; à leur fougue, sa patience. Son mot d'ordre : « Mort aux infidèles ! » Cet événement déclencha la 3e croisade, mais Saladin vengea l'honneur en exécutant lui-même au sabre Réginald de Châtillon, dernier roi de Jérusalem, qui avait enlevé sa soeur en pleine trêve et avait blasphémé en promettant de raser le tombeau de ce « maudit chamelier ».
Saladin mérite-t-il l'aura qui est la sienne ? Quand il ordonne de brûler les Arméniens du Caire avec de la poix ou quand il fait incendier la région de Mansouriyeh (dans l'actuel Liban), quand il égorge de ses mains le vizir fatimide Chawar ou l'impudent Renaud de Châtillon, anciens et modernes glissent discrètement... Maints autres épisodes de sa vie appellent encore à nuancer le portrait enjolivé qui s'est imposé au fil des siècles.
S'aidant de documents d'origine, Gerald Messadié peint une fresque vigoureuse de l'islam médiéval. Son livre se double d'une réflexion sur la signification du djihâd et ses déclinaisons à travers les siècles.
Le concept de djihâd revient sans cesse dans l'actualité. Chaque fois, le nom de Saladin (1137-1193) est brandi comme un symbole par les islamistes. L'un des héros arabes par excellence, il incarne l'idéal éternel du dévot chevalier, courageux défenseur de la juste cause. À ce titre, il est entré dans la galerie des héros mythiques, aux côtés d'Alexandre, Gengis Khan, Bolivar. Or, Yousouf Salah el-Dine (« Joseph Arme de la foi ») fut-il vraiment le grand guerrier que tant d'historiens ont décrit, voire sanctifié, et dont un Saddam Hussein s'était fait la réincarnation ?Son principal titre de gloire reste la reconquête de Jérusalem, en 1187.
À la division des chrétiens, il opposa l'unité des musulmans ; à leur fougue, sa patience. Son mot d'ordre : « Mort aux infidèles ! » Cet événement déclencha la 3e croisade, mais Saladin vengea l'honneur en exécutant lui-même au sabre Réginald de Châtillon, dernier roi de Jérusalem, qui avait enlevé sa soeur en pleine trêve et avait blasphémé en promettant de raser le tombeau de ce « maudit chamelier ».
Saladin mérite-t-il l'aura qui est la sienne ? Quand il ordonne de brûler les Arméniens du Caire avec de la poix ou quand il fait incendier la région de Mansouriyeh (dans l'actuel Liban), quand il égorge de ses mains le vizir fatimide Chawar ou l'impudent Renaud de Châtillon, anciens et modernes glissent discrètement... Maints autres épisodes de sa vie appellent encore à nuancer le portrait enjolivé qui s'est imposé au fil des siècles.
S'aidant de documents d'origine, Gerald Messadié peint une fresque vigoureuse de l'islam médiéval. Son livre se double d'une réflexion sur la signification du djihâd et ses déclinaisons à travers les siècles.