Saint Amable, un tableau de Jean-Baptiste Collet - La légende de Saint-Amable, Bibliographie raisonn

Par : Jean-Louis Ducoing
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  • Nombre de pages258
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-84819-413-4
  • EAN9782848194134
  • Date de parution01/04/2012
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille12 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurCréer

Résumé

En 1803, le peintre Jean-Baptiste Collet quitte Paris avec sa famille pour s'installer à Clermont-Ferrand. Issu du milieu des ébénistes d'art du faubourg Saint-Antoine, il a reçu une bonne formation artistique à l'Académie royale et grâce à ses deux maîtres les peintres Jean Bardin et Jacques-Louis David. En Auvergne, il va se consacrer aux portraits, aux paysages et réaliser pour plusieurs églises du Puy-de-Dôme des tableaux que nous pouvons encore découvrir à Saint-Amant-Roche-Savine, à Plauzat, à Gouttières.
Une toile est exposée au musée Roger Quillot. L'ouvrage analyse une de ses oeuvres peinte en 1812 pour l'église de Chaméane. On peut constater que ce Saint Amable prend en compte les représentations populaires mais il va bien plus loin. On reconnaît les emprunts à ses maîtres et à la Renaissance italienne. On découvre un vrai tableau néoclassique comme le veut l'époque de David. En Auvergne, Jean-Baptiste Collet a été considéré au début du XIXe siècle comme un artiste majeur.
Oublié, il mérite d'être réhabilité. Parler de ce peintre, c'est participer à la redécouverte du patrimoine régional. La seconde partie du livre rassemble une large bibliographie sur la légende de saint Amable, patron de la ville de Riom. Cette légende le fait naître au cours de l'Antiquité tardive, en 400, à l'époque mérovingienne. Le peuple du Moyen-âge est avide de récits fabuleux.
Les hagiographes en ajoutent à l'envi. A la fin du XVIIe siècle, on assiste à un renouveau du culte et à un affrontement très violent entre les chanoines de Riom et ceux de Clermont à propos du lieu de la mort d'Amable. Ces récits et ces querelles vont donner lieu dans cet ouvrage à une interprétation historique et non pas hagiographique, l'idée centrale étant que toute légende révèle des éléments de vérité non pas sur la personnalité de son héros ni sur ses aventures mais sur la manière de vivre, les attentes, les représentations des hommes pour qui a été créée puis enrichie cette légende.
En 1803, le peintre Jean-Baptiste Collet quitte Paris avec sa famille pour s'installer à Clermont-Ferrand. Issu du milieu des ébénistes d'art du faubourg Saint-Antoine, il a reçu une bonne formation artistique à l'Académie royale et grâce à ses deux maîtres les peintres Jean Bardin et Jacques-Louis David. En Auvergne, il va se consacrer aux portraits, aux paysages et réaliser pour plusieurs églises du Puy-de-Dôme des tableaux que nous pouvons encore découvrir à Saint-Amant-Roche-Savine, à Plauzat, à Gouttières.
Une toile est exposée au musée Roger Quillot. L'ouvrage analyse une de ses oeuvres peinte en 1812 pour l'église de Chaméane. On peut constater que ce Saint Amable prend en compte les représentations populaires mais il va bien plus loin. On reconnaît les emprunts à ses maîtres et à la Renaissance italienne. On découvre un vrai tableau néoclassique comme le veut l'époque de David. En Auvergne, Jean-Baptiste Collet a été considéré au début du XIXe siècle comme un artiste majeur.
Oublié, il mérite d'être réhabilité. Parler de ce peintre, c'est participer à la redécouverte du patrimoine régional. La seconde partie du livre rassemble une large bibliographie sur la légende de saint Amable, patron de la ville de Riom. Cette légende le fait naître au cours de l'Antiquité tardive, en 400, à l'époque mérovingienne. Le peuple du Moyen-âge est avide de récits fabuleux.
Les hagiographes en ajoutent à l'envi. A la fin du XVIIe siècle, on assiste à un renouveau du culte et à un affrontement très violent entre les chanoines de Riom et ceux de Clermont à propos du lieu de la mort d'Amable. Ces récits et ces querelles vont donner lieu dans cet ouvrage à une interprétation historique et non pas hagiographique, l'idée centrale étant que toute légende révèle des éléments de vérité non pas sur la personnalité de son héros ni sur ses aventures mais sur la manière de vivre, les attentes, les représentations des hommes pour qui a été créée puis enrichie cette légende.