Dans ce livre, il y a des néons dans la nuit sans fin, ceux de Beyrouth et ceux de Pigalle. Des cabarets, des hôtels, des clubs, des bars, des boîtes, aux noms magnifiques, l'Excelsior, le Beryte, le Martinez, le Quo Vadis, le Morocco, l'Epiclub, le Stéréoclub. Et La Cloche d'Or, La Mascotte, le Ruby's, le Bar des Roses.
Il y a aussi le Paradise. C'est au Paradise que débute ce livre.
Il y a un chanteur algérien, un patron de cabaret, un jeune homme épris de justice, une activiste extravagante, une voisine américaine, un prisonnier légendaire, un historien maudit, un alcoolique archéologue, un avocat décolonial, une journaliste assassinée, un dictateur arabe, un leader africain, un Dieu égyptien.
Et il y a des rapaces, des prédateurs, des monstres, notre cauchemar.
Il y a des bouteilles de whisky, des cigarettes, des allumettes, des briquets, des mégots, des cendriers pleins.
Il y a des tracts et des slogans, des manifs et des meetings. Des stickers, des posters, des drapeaux, des keffieh, et un T-shirt vert Free Palestine.
Il y a des pays perdus.
Il y a l'angoisse, le désespoir, le deuil et la destruction.
Et il y a le plaisir, la danse, l'ivresse. Ils font bon ménage.
Il y a l'appartement de la rue de Phénicie, dans Beyrouth plongée dans le noir.
Tous les néons sont éteints, sauf ceux du Paradise.
Dans ce livre, il y a des néons dans la nuit sans fin, ceux de Beyrouth et ceux de Pigalle. Des cabarets, des hôtels, des clubs, des bars, des boîtes, aux noms magnifiques, l'Excelsior, le Beryte, le Martinez, le Quo Vadis, le Morocco, l'Epiclub, le Stéréoclub. Et La Cloche d'Or, La Mascotte, le Ruby's, le Bar des Roses.
Il y a aussi le Paradise. C'est au Paradise que débute ce livre.
Il y a un chanteur algérien, un patron de cabaret, un jeune homme épris de justice, une activiste extravagante, une voisine américaine, un prisonnier légendaire, un historien maudit, un alcoolique archéologue, un avocat décolonial, une journaliste assassinée, un dictateur arabe, un leader africain, un Dieu égyptien.
Et il y a des rapaces, des prédateurs, des monstres, notre cauchemar.
Il y a des bouteilles de whisky, des cigarettes, des allumettes, des briquets, des mégots, des cendriers pleins.
Il y a des tracts et des slogans, des manifs et des meetings. Des stickers, des posters, des drapeaux, des keffieh, et un T-shirt vert Free Palestine.
Il y a des pays perdus.
Il y a l'angoisse, le désespoir, le deuil et la destruction.
Et il y a le plaisir, la danse, l'ivresse. Ils font bon ménage.
Il y a l'appartement de la rue de Phénicie, dans Beyrouth plongée dans le noir.
Tous les néons sont éteints, sauf ceux du Paradise.