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C'est l'histoire d'un orphelin né en Colombie, l'histoire d'un jeune garçon à qui la vie a donné une nouvelle famille à l'âge de quatre ans. Mais nul avenir ne s'écrit sans passé. Souvenirs, paroles, odeurs, réminiscences. ce que la souffrance ou la raison nous fait enfouir au plus profond de notre mémoire et notre cour finit toujours par resurgir. Comment se regarder dans le miroir quand on ignore qui on est ? Comment arriver à grandir quand une partie de soi est restée dans le passé, dans une autre vie, un autre continent ? Une seule solution.
Remonter le temps, affronter son reflet dans la glace, accepter d'entendre la voix de l'enfant trop longtemps étouffée. Et c'est alors qu'on se met vraiment à vivre. Entre roman et récit, une nouvelle voix unique
Écrit libérateur.
7/10
L'auteur nous dit :
Ce livre est une autobiographie fictive, avec des bouts de réel.
Ce livre est une double enfance. Un reflet dans un miroir. Une double vie.
J'ai aimé le côté poétique de l'écriture. Je me suis attachée à Rubiel ainsi qu'à certaines de ces rencontres. Ce sont les chapitres les plus intéressants, pour moi. Ils nous font découvrir "La Vie" ou "La Mort" en Colombie, la misère ou la richesse, les trafics, les orphelinats et la Rue.
L'émotion est présente. Vincent sait, par ses mots, la transmettre à son lecteur.
Ma lecture n'a pas été facile et m'a déstabilisé. Malgré tout, c'est un bon et beau roman que je n'ai pas su apprivoiser.
Vie quotidienne de FLaure