Rousseau et la critique de l'économie politique

Par : Céline Spector
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages160
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-300-0180-8
  • EAN9791030001808
  • Date de parution04/05/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Bordea...

Résumé

Dans la France de la première moitié du XVIIIesiècle, cadre de l'avènement de la « science nouvelle » de la production et de la distribution des richesses, Rousseau critique l'économie politique. Sa critique vise le socle théorique commun à des courants de pensée divergents (mercantilistes, partisans du luxe ou Physiocrates), soit en des termes plus contemporains, le primat accordé à la croissance sur la justice. À cet égard, Rousseau est un lucide interprète des dangers de la société concurrentielle.
Il a su voir que l'économie politique naissante reposait sur de folles illusions - l'illusion du caractère naturel de l'intérêt, l'illusion de la transparence de la médiation monétaire, l'illusion des contrats « volontaires » entre individus inégaux, l'illusion, enfin, de l'harmonisation des intérêts dans la société marchande. Après Mandeville, Locke et Montesquieu, Rousseau a saisi l'évolution de la société commerçante.
Il a combattu, à sa façon, le mythe de la « main invisible », auquel il entend substituer la « main visible » de la République. Le prophète des mystifications de l'économie politique a su faire entendre sa voix, et la Révolution française lui donnera un écho inédit. Marx, en ce sens, doit faire amende honorable : plus qu'une belle âme égarée au pays de l'utopie, l'auteur du second Discours a proposé une critique de l'économie politique dont nous pouvons encore tirer profit.
Dans la France de la première moitié du XVIIIesiècle, cadre de l'avènement de la « science nouvelle » de la production et de la distribution des richesses, Rousseau critique l'économie politique. Sa critique vise le socle théorique commun à des courants de pensée divergents (mercantilistes, partisans du luxe ou Physiocrates), soit en des termes plus contemporains, le primat accordé à la croissance sur la justice. À cet égard, Rousseau est un lucide interprète des dangers de la société concurrentielle.
Il a su voir que l'économie politique naissante reposait sur de folles illusions - l'illusion du caractère naturel de l'intérêt, l'illusion de la transparence de la médiation monétaire, l'illusion des contrats « volontaires » entre individus inégaux, l'illusion, enfin, de l'harmonisation des intérêts dans la société marchande. Après Mandeville, Locke et Montesquieu, Rousseau a saisi l'évolution de la société commerçante.
Il a combattu, à sa façon, le mythe de la « main invisible », auquel il entend substituer la « main visible » de la République. Le prophète des mystifications de l'économie politique a su faire entendre sa voix, et la Révolution française lui donnera un écho inédit. Marx, en ce sens, doit faire amende honorable : plus qu'une belle âme égarée au pays de l'utopie, l'auteur du second Discours a proposé une critique de l'économie politique dont nous pouvons encore tirer profit.
Le pouvoir
Céline Spector
Poche
10,00 €
Image Placeholder
Jean-Jacques Rousseau
Poche
10,00 €