Romanesque. La folle aventure de la langue française
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- Nombre de pages275
- FormatePub
- ISBN978-2-7499-3818-9
- EAN9782749938189
- Date de parution30/01/2019
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurMichel Lafon
Résumé
Ça commence très mal : nos ancêtres ne sont pas les Gaulois ! Au moins sur le plan de la langue. C'est le latin de Jules César qui a envahi l'Hexagone, bientôt transformé par l'expression populaire et qui devint le roman. Voilà le véritable ancêtre du français ! Mais cela ne s'arrête pas là. Les invasions barbares nous apportent les Francs ; avec eux arrive une avalanche de mots germaniques, et les conquêtes de Clovis prendront plus tard le nom de Francie, qui deviendra la France.
À quoi il faudra ajouter les apports des Vikings, des Arabes, tous parfaitement intégrés. Et les dialectes auront beau joliment résister dans toutes les régions, la langue d'oc, s'opposer à la langue d'oil, le français finalement triomphera, à l'oral comme à l'écrit. Un français écrit.et ponctué ! On est loin aujourd'hui des premiers textes copiés dans les monastères où, pour économiser le parchemin, on liait tous les mots.
Loin aussi des lettres tarabiscotées, entortillées, remplacées par la très lisible « caroline » voulue par Charlemagne et encore utilisée aujourd'hui. De la Cantilène de sainte Eulalie à la chanson de geste, de Rabelais à Michel Audiard, de Victor Hugo à Abd al Malik, la flamboyante évolution de notre langue nous a donné de quoi nous comprendre et sans doute aussi de quoi nous aimer. « É 2M1 ? » (et demain ?), s'interroge Lorànt Deutsch dans le style des textos.
Quelle sera la langue issue du bitume des villes et des claviers de nos Smartphones ? Ne faisons pas la fine bouche : elle sera juste plus riche. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.
À quoi il faudra ajouter les apports des Vikings, des Arabes, tous parfaitement intégrés. Et les dialectes auront beau joliment résister dans toutes les régions, la langue d'oc, s'opposer à la langue d'oil, le français finalement triomphera, à l'oral comme à l'écrit. Un français écrit.et ponctué ! On est loin aujourd'hui des premiers textes copiés dans les monastères où, pour économiser le parchemin, on liait tous les mots.
Loin aussi des lettres tarabiscotées, entortillées, remplacées par la très lisible « caroline » voulue par Charlemagne et encore utilisée aujourd'hui. De la Cantilène de sainte Eulalie à la chanson de geste, de Rabelais à Michel Audiard, de Victor Hugo à Abd al Malik, la flamboyante évolution de notre langue nous a donné de quoi nous comprendre et sans doute aussi de quoi nous aimer. « É 2M1 ? » (et demain ?), s'interroge Lorànt Deutsch dans le style des textos.
Quelle sera la langue issue du bitume des villes et des claviers de nos Smartphones ? Ne faisons pas la fine bouche : elle sera juste plus riche. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.
Ça commence très mal : nos ancêtres ne sont pas les Gaulois ! Au moins sur le plan de la langue. C'est le latin de Jules César qui a envahi l'Hexagone, bientôt transformé par l'expression populaire et qui devint le roman. Voilà le véritable ancêtre du français ! Mais cela ne s'arrête pas là. Les invasions barbares nous apportent les Francs ; avec eux arrive une avalanche de mots germaniques, et les conquêtes de Clovis prendront plus tard le nom de Francie, qui deviendra la France.
À quoi il faudra ajouter les apports des Vikings, des Arabes, tous parfaitement intégrés. Et les dialectes auront beau joliment résister dans toutes les régions, la langue d'oc, s'opposer à la langue d'oil, le français finalement triomphera, à l'oral comme à l'écrit. Un français écrit.et ponctué ! On est loin aujourd'hui des premiers textes copiés dans les monastères où, pour économiser le parchemin, on liait tous les mots.
Loin aussi des lettres tarabiscotées, entortillées, remplacées par la très lisible « caroline » voulue par Charlemagne et encore utilisée aujourd'hui. De la Cantilène de sainte Eulalie à la chanson de geste, de Rabelais à Michel Audiard, de Victor Hugo à Abd al Malik, la flamboyante évolution de notre langue nous a donné de quoi nous comprendre et sans doute aussi de quoi nous aimer. « É 2M1 ? » (et demain ?), s'interroge Lorànt Deutsch dans le style des textos.
Quelle sera la langue issue du bitume des villes et des claviers de nos Smartphones ? Ne faisons pas la fine bouche : elle sera juste plus riche. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.
À quoi il faudra ajouter les apports des Vikings, des Arabes, tous parfaitement intégrés. Et les dialectes auront beau joliment résister dans toutes les régions, la langue d'oc, s'opposer à la langue d'oil, le français finalement triomphera, à l'oral comme à l'écrit. Un français écrit.et ponctué ! On est loin aujourd'hui des premiers textes copiés dans les monastères où, pour économiser le parchemin, on liait tous les mots.
Loin aussi des lettres tarabiscotées, entortillées, remplacées par la très lisible « caroline » voulue par Charlemagne et encore utilisée aujourd'hui. De la Cantilène de sainte Eulalie à la chanson de geste, de Rabelais à Michel Audiard, de Victor Hugo à Abd al Malik, la flamboyante évolution de notre langue nous a donné de quoi nous comprendre et sans doute aussi de quoi nous aimer. « É 2M1 ? » (et demain ?), s'interroge Lorànt Deutsch dans le style des textos.
Quelle sera la langue issue du bitume des villes et des claviers de nos Smartphones ? Ne faisons pas la fine bouche : elle sera juste plus riche. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.