ROMANCIERS DE LA SHOAH. Si l'écho de leur voix faiblit...
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- Nombre de pages190
- FormatPDF
- ISBN2-296-37930-3
- EAN9782296379305
- Date de parution01/01/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
" Quelle est ta place dans l'Histoire ? " C'est la question que pose Dieu à Adam, ou du moins le sens que lui confère Elie Wiesel dans le deuxième tome de ses Mémoires. C'est aussi le dilemme de tout romancier après la Shoah. " Un roman n'est pas sur Auschwitz ou bien ce n'est pas un roman ", déclarait-il dans les années 70 : Bien longtemps a prévalu l'idée que les camps de la mort ne sauraient s'ériger en objet de littérature.
Aujourd'hui, à l'aube de l'an 2000, à l'heure où commencent à disparaître les derniers témoins, au moment où l'Etat français tente de faire toute la lumière sur son rôle dans ce sombre épisode de l'histoire, se pose, avec plus d'urgence que jamais, la question des chemins que doit emprunter la mémoire. Et si ces chemins étaient par nature des voies de traverse ? S'il ne restait que des moyens obliques pour dire ou plutôt suggérer ce que ni la science de l'historien ni la volonté tenace des survivants ne parviennent à imposer ? Si le romancier, au-delà de ses réticences légitimes, se trouvait investi, parfois involontairement, d'une mission difficile : transmettre le souvenir d'un événement à nul autre comparable ? A l'heure où l'exercice de la commémoration devient systématique, peut-être est-il en mesure d'en proposer une forme unique : le livre, le livre contre lequel on ne peut rien...
Comprendre les tentatives de ceux qui se sont essayés à relever ce gigantesque défi, c'est ce que propose cet ouvrage qui rassemble des écrivains aussi éloignés (ou proches ?) qu'Elie Wiesel, Romain Gary, Georges Perec ou Patrick Modiano.
Aujourd'hui, à l'aube de l'an 2000, à l'heure où commencent à disparaître les derniers témoins, au moment où l'Etat français tente de faire toute la lumière sur son rôle dans ce sombre épisode de l'histoire, se pose, avec plus d'urgence que jamais, la question des chemins que doit emprunter la mémoire. Et si ces chemins étaient par nature des voies de traverse ? S'il ne restait que des moyens obliques pour dire ou plutôt suggérer ce que ni la science de l'historien ni la volonté tenace des survivants ne parviennent à imposer ? Si le romancier, au-delà de ses réticences légitimes, se trouvait investi, parfois involontairement, d'une mission difficile : transmettre le souvenir d'un événement à nul autre comparable ? A l'heure où l'exercice de la commémoration devient systématique, peut-être est-il en mesure d'en proposer une forme unique : le livre, le livre contre lequel on ne peut rien...
Comprendre les tentatives de ceux qui se sont essayés à relever ce gigantesque défi, c'est ce que propose cet ouvrage qui rassemble des écrivains aussi éloignés (ou proches ?) qu'Elie Wiesel, Romain Gary, Georges Perec ou Patrick Modiano.
" Quelle est ta place dans l'Histoire ? " C'est la question que pose Dieu à Adam, ou du moins le sens que lui confère Elie Wiesel dans le deuxième tome de ses Mémoires. C'est aussi le dilemme de tout romancier après la Shoah. " Un roman n'est pas sur Auschwitz ou bien ce n'est pas un roman ", déclarait-il dans les années 70 : Bien longtemps a prévalu l'idée que les camps de la mort ne sauraient s'ériger en objet de littérature.
Aujourd'hui, à l'aube de l'an 2000, à l'heure où commencent à disparaître les derniers témoins, au moment où l'Etat français tente de faire toute la lumière sur son rôle dans ce sombre épisode de l'histoire, se pose, avec plus d'urgence que jamais, la question des chemins que doit emprunter la mémoire. Et si ces chemins étaient par nature des voies de traverse ? S'il ne restait que des moyens obliques pour dire ou plutôt suggérer ce que ni la science de l'historien ni la volonté tenace des survivants ne parviennent à imposer ? Si le romancier, au-delà de ses réticences légitimes, se trouvait investi, parfois involontairement, d'une mission difficile : transmettre le souvenir d'un événement à nul autre comparable ? A l'heure où l'exercice de la commémoration devient systématique, peut-être est-il en mesure d'en proposer une forme unique : le livre, le livre contre lequel on ne peut rien...
Comprendre les tentatives de ceux qui se sont essayés à relever ce gigantesque défi, c'est ce que propose cet ouvrage qui rassemble des écrivains aussi éloignés (ou proches ?) qu'Elie Wiesel, Romain Gary, Georges Perec ou Patrick Modiano.
Aujourd'hui, à l'aube de l'an 2000, à l'heure où commencent à disparaître les derniers témoins, au moment où l'Etat français tente de faire toute la lumière sur son rôle dans ce sombre épisode de l'histoire, se pose, avec plus d'urgence que jamais, la question des chemins que doit emprunter la mémoire. Et si ces chemins étaient par nature des voies de traverse ? S'il ne restait que des moyens obliques pour dire ou plutôt suggérer ce que ni la science de l'historien ni la volonté tenace des survivants ne parviennent à imposer ? Si le romancier, au-delà de ses réticences légitimes, se trouvait investi, parfois involontairement, d'une mission difficile : transmettre le souvenir d'un événement à nul autre comparable ? A l'heure où l'exercice de la commémoration devient systématique, peut-être est-il en mesure d'en proposer une forme unique : le livre, le livre contre lequel on ne peut rien...
Comprendre les tentatives de ceux qui se sont essayés à relever ce gigantesque défi, c'est ce que propose cet ouvrage qui rassemble des écrivains aussi éloignés (ou proches ?) qu'Elie Wiesel, Romain Gary, Georges Perec ou Patrick Modiano.