Roman de gare

Par : Philibert Humm

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  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-38284-683-4
  • EAN9782382846834
  • Date de parution28/08/2024
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille6 Mo
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurÉditions des Équateurs

Résumé

Deux hommes, une gare, un train. Un roman qui part en retard, s'arrête sur les voies et finit en eau de boudin. Deux copains rêvent d'aventure. Se procurent à cet effet un baluchon et deviennent vagabonds. De nuit s'introduisent dans une gare de marchandises, et se cachent dans un train. Ne savent pas quand ils partiront et où ils partiront. Ne savent même pas s'ils partiront. Au petit matin le train s'ébranle.
Des jours durant, les deux amis brûlent le dur, comme on dit dans les romans de Jack London, de Kerouac, de Jim Tully. À la différence près qu'ils ne verront pas Sacramento ou les grandes plaines du Wyoming, mais Villeneuve-Saint-Georges, le parc naturel régional du Gâtinais, Pouilly-sur-Loire, Nevers et Clermont-Ferrand... bref, le cour de la France !
Deux hommes, une gare, un train. Un roman qui part en retard, s'arrête sur les voies et finit en eau de boudin. Deux copains rêvent d'aventure. Se procurent à cet effet un baluchon et deviennent vagabonds. De nuit s'introduisent dans une gare de marchandises, et se cachent dans un train. Ne savent pas quand ils partiront et où ils partiront. Ne savent même pas s'ils partiront. Au petit matin le train s'ébranle.
Des jours durant, les deux amis brûlent le dur, comme on dit dans les romans de Jack London, de Kerouac, de Jim Tully. À la différence près qu'ils ne verront pas Sacramento ou les grandes plaines du Wyoming, mais Villeneuve-Saint-Georges, le parc naturel régional du Gâtinais, Pouilly-sur-Loire, Nevers et Clermont-Ferrand... bref, le cour de la France !

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Nouveaux "Vagabonds du Rail"
Après Roman fleuve il y a deux ans, récit humoristique d’une descente de la Seine en canoë multipliant les références à Trois hommes dans un bateau, le journaliste écrivain Philippe Humm poursuit dans la même veine en se faisant cette fois vagabond du rail, en clin d’oeil à Jack London, pour un nouveau roman de pseudo-aventure jouant la dérision jusque dans son titre : Roman de gare. Tout part d’une idée lancée entre quelques verres, au bar où les habitués, mi-sérieux mi-moqueurs, l’enjoignent à renouer avec sa vie d’aventurier du dimanche. Ce défi s’ajoutant aux reproches de son banquier, inquiet de la nouvelle persistance des comptes de son client à sombrer dans le rouge, voilà notre homme qui aussitôt relève le gant : avec son complice et ami Simon, ils se feront « hobos », comme ces vagabonds d’autrefois sautant clandestinement d’un train de marchandises à l’autre en quête de petits boulots à travers les Etats-Unis et devenus des figures mythiques de l’imaginaire américain. Sitôt dit, sitôt fait. Rebaptisés pour l’occasion Buck et Callaghan en hommage à London et Kerouac, les deux compères s’élancent, sac au dos et rêve en tête, dans une épopée dont la moindre difficulté ne sera clairement pas d’accéder aux trains de fret, entre grillages et barbelés, dispositifs de surveillance et maréchaussée. Ponctué des commentaires ironiques, des dessins et des notes de bas de page déjantées accompagnant l’affèterie feinte par le narrateur, le récit s’évertue à faire fi des obstacles et de l’empreinte permanente de notre époque sur les paysages – particulièrement peu avenante le long des voies ferrées où se dévoilent « toutes choses qu’on n’est pas censés voir. La face cachée de la lune. Le cul du pays. » – pour tenter de se couler dans l’insouciance et la rêverie promises, comme en témoignent les multiples références littéraires auquel il se raccroche, par ce retour à la liberté. Pas facile donc l’évasion en terre « civilisée », même si « le monde est si haut de plafond quand on décide que dehors c’est dedans. » Vite confrontés à leurs limites, Buck et Callaghan verront avant minuit leurs trains se transformer en citrouilles. Mais l’humour pince-sans-rire, les remarques corrosives et les digressions pleines de sel de ce roman enlevé à l’écriture aussi soignée que succulente en font, même si l’effet de surprise ne joue plus comme la première fois, un nouveau moment de pur plaisir, irrésistible de malice et de cocasserie.
Après Roman fleuve il y a deux ans, récit humoristique d’une descente de la Seine en canoë multipliant les références à Trois hommes dans un bateau, le journaliste écrivain Philippe Humm poursuit dans la même veine en se faisant cette fois vagabond du rail, en clin d’oeil à Jack London, pour un nouveau roman de pseudo-aventure jouant la dérision jusque dans son titre : Roman de gare. Tout part d’une idée lancée entre quelques verres, au bar où les habitués, mi-sérieux mi-moqueurs, l’enjoignent à renouer avec sa vie d’aventurier du dimanche. Ce défi s’ajoutant aux reproches de son banquier, inquiet de la nouvelle persistance des comptes de son client à sombrer dans le rouge, voilà notre homme qui aussitôt relève le gant : avec son complice et ami Simon, ils se feront « hobos », comme ces vagabonds d’autrefois sautant clandestinement d’un train de marchandises à l’autre en quête de petits boulots à travers les Etats-Unis et devenus des figures mythiques de l’imaginaire américain. Sitôt dit, sitôt fait. Rebaptisés pour l’occasion Buck et Callaghan en hommage à London et Kerouac, les deux compères s’élancent, sac au dos et rêve en tête, dans une épopée dont la moindre difficulté ne sera clairement pas d’accéder aux trains de fret, entre grillages et barbelés, dispositifs de surveillance et maréchaussée. Ponctué des commentaires ironiques, des dessins et des notes de bas de page déjantées accompagnant l’affèterie feinte par le narrateur, le récit s’évertue à faire fi des obstacles et de l’empreinte permanente de notre époque sur les paysages – particulièrement peu avenante le long des voies ferrées où se dévoilent « toutes choses qu’on n’est pas censés voir. La face cachée de la lune. Le cul du pays. » – pour tenter de se couler dans l’insouciance et la rêverie promises, comme en témoignent les multiples références littéraires auquel il se raccroche, par ce retour à la liberté. Pas facile donc l’évasion en terre « civilisée », même si « le monde est si haut de plafond quand on décide que dehors c’est dedans. » Vite confrontés à leurs limites, Buck et Callaghan verront avant minuit leurs trains se transformer en citrouilles. Mais l’humour pince-sans-rire, les remarques corrosives et les digressions pleines de sel de ce roman enlevé à l’écriture aussi soignée que succulente en font, même si l’effet de surprise ne joue plus comme la première fois, un nouveau moment de pur plaisir, irrésistible de malice et de cocasserie.
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