Rimbaud. Un pierrot dans l'embêtement blanc - Lecture de La Lettre de Gênes de 1878
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- Nombre de pages148
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-23648-6
- EAN9782296236486
- Date de parution01/10/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Si l'édition rimbaldienne récente s'est concentrée avec talent sur l'édition critique des textes, l'approfondissement des données biographiques et iconographiques, elle n'analyse toujours pas en profondeur un texte-clé de novembre 1878. Il s'agit de cette longue et précieuse Lettre de Gênes, maillon rare et exceptionnel, entre le " défroqué de la poésie " et le commerçant d'Arabie et d'Afrique.
Après ses voyages en Europe et à Java, le jeune homme de Charleville, " philomathe " épris de langues et de sciences, concentré sur la " réalité rugueuse ", décide de rejoindre l'Orient pour vivre par ses propres moyens.
Il quitte le hameau de Roche le jour de ses vingt-quatre ans, traverse les Vosges et le Gothard, le plus souvent à pied, pour rejoindre le port de Gênes d'où il embarquera pour Alexandrie. Écrite au moment où son père meurt à Dijon - ce qu'il ignore, semble-t-il - cette dernière lettre d'Europe témoigne de l'angoisse permanente d'un Rimbaud enlisé dans sa vie comme dans la neige du Gothard, " tronçon immobile " avant l'heure, incapable de marcher dans sa tête.
Pour une dernière fois, comme malgré lui, Rimbaud pris dans " l'embêtement blanc " angoissant, tel " un pierrot dans un four ", laisse échapper un dernier cri poétique, un chant du cygne, caché au coeur de micro-récits plus anecdotiques. Relisons ce " pauvre Arthur " de " l'entre-deux ", heureux dans ses " dégringolades " aériennes au-dessus du Tessin. Va-t-il échapper enfin à " l'Europe aux anciens parapets " ou restera-t-il prisonnier de l'idée tenace qu'"on ne part pas " ? Voici une enquête patiente et minutieuse, sans concession ni complaisance, revisitant avec rigueur et générosité toute l'histoire de la " rimbaldothèque " étendue sur plus d'un siècle, afin de mettre en perspective l'intérêt et la particularité de cette lettre étonnante qui méritait bien cette lecture plurielle et approfondie.
Il quitte le hameau de Roche le jour de ses vingt-quatre ans, traverse les Vosges et le Gothard, le plus souvent à pied, pour rejoindre le port de Gênes d'où il embarquera pour Alexandrie. Écrite au moment où son père meurt à Dijon - ce qu'il ignore, semble-t-il - cette dernière lettre d'Europe témoigne de l'angoisse permanente d'un Rimbaud enlisé dans sa vie comme dans la neige du Gothard, " tronçon immobile " avant l'heure, incapable de marcher dans sa tête.
Pour une dernière fois, comme malgré lui, Rimbaud pris dans " l'embêtement blanc " angoissant, tel " un pierrot dans un four ", laisse échapper un dernier cri poétique, un chant du cygne, caché au coeur de micro-récits plus anecdotiques. Relisons ce " pauvre Arthur " de " l'entre-deux ", heureux dans ses " dégringolades " aériennes au-dessus du Tessin. Va-t-il échapper enfin à " l'Europe aux anciens parapets " ou restera-t-il prisonnier de l'idée tenace qu'"on ne part pas " ? Voici une enquête patiente et minutieuse, sans concession ni complaisance, revisitant avec rigueur et générosité toute l'histoire de la " rimbaldothèque " étendue sur plus d'un siècle, afin de mettre en perspective l'intérêt et la particularité de cette lettre étonnante qui méritait bien cette lecture plurielle et approfondie.
Si l'édition rimbaldienne récente s'est concentrée avec talent sur l'édition critique des textes, l'approfondissement des données biographiques et iconographiques, elle n'analyse toujours pas en profondeur un texte-clé de novembre 1878. Il s'agit de cette longue et précieuse Lettre de Gênes, maillon rare et exceptionnel, entre le " défroqué de la poésie " et le commerçant d'Arabie et d'Afrique.
Après ses voyages en Europe et à Java, le jeune homme de Charleville, " philomathe " épris de langues et de sciences, concentré sur la " réalité rugueuse ", décide de rejoindre l'Orient pour vivre par ses propres moyens.
Il quitte le hameau de Roche le jour de ses vingt-quatre ans, traverse les Vosges et le Gothard, le plus souvent à pied, pour rejoindre le port de Gênes d'où il embarquera pour Alexandrie. Écrite au moment où son père meurt à Dijon - ce qu'il ignore, semble-t-il - cette dernière lettre d'Europe témoigne de l'angoisse permanente d'un Rimbaud enlisé dans sa vie comme dans la neige du Gothard, " tronçon immobile " avant l'heure, incapable de marcher dans sa tête.
Pour une dernière fois, comme malgré lui, Rimbaud pris dans " l'embêtement blanc " angoissant, tel " un pierrot dans un four ", laisse échapper un dernier cri poétique, un chant du cygne, caché au coeur de micro-récits plus anecdotiques. Relisons ce " pauvre Arthur " de " l'entre-deux ", heureux dans ses " dégringolades " aériennes au-dessus du Tessin. Va-t-il échapper enfin à " l'Europe aux anciens parapets " ou restera-t-il prisonnier de l'idée tenace qu'"on ne part pas " ? Voici une enquête patiente et minutieuse, sans concession ni complaisance, revisitant avec rigueur et générosité toute l'histoire de la " rimbaldothèque " étendue sur plus d'un siècle, afin de mettre en perspective l'intérêt et la particularité de cette lettre étonnante qui méritait bien cette lecture plurielle et approfondie.
Il quitte le hameau de Roche le jour de ses vingt-quatre ans, traverse les Vosges et le Gothard, le plus souvent à pied, pour rejoindre le port de Gênes d'où il embarquera pour Alexandrie. Écrite au moment où son père meurt à Dijon - ce qu'il ignore, semble-t-il - cette dernière lettre d'Europe témoigne de l'angoisse permanente d'un Rimbaud enlisé dans sa vie comme dans la neige du Gothard, " tronçon immobile " avant l'heure, incapable de marcher dans sa tête.
Pour une dernière fois, comme malgré lui, Rimbaud pris dans " l'embêtement blanc " angoissant, tel " un pierrot dans un four ", laisse échapper un dernier cri poétique, un chant du cygne, caché au coeur de micro-récits plus anecdotiques. Relisons ce " pauvre Arthur " de " l'entre-deux ", heureux dans ses " dégringolades " aériennes au-dessus du Tessin. Va-t-il échapper enfin à " l'Europe aux anciens parapets " ou restera-t-il prisonnier de l'idée tenace qu'"on ne part pas " ? Voici une enquête patiente et minutieuse, sans concession ni complaisance, revisitant avec rigueur et générosité toute l'histoire de la " rimbaldothèque " étendue sur plus d'un siècle, afin de mettre en perspective l'intérêt et la particularité de cette lettre étonnante qui méritait bien cette lecture plurielle et approfondie.
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